Retour sur une année 2012 record pour la fréquentation (144,1 millions d'entrées) et les recettes (888,5 millions d'euros) du cinéma français à l'international.
Retrouvez dans le bilan complet une analyse des performances des films français sur plus de 50 territoires pour les salles, 17 territoires européens pour la TV, mais également les résultats de l'exportation des courts-métrages français (500 000 euros de recettes).
L'année 2012 restera dans l'histoire du cinéma français, la diffusion de notre cinématographie à travers le monde ayant connu un réel état de grâce. Au-delà des résultats hors norme enregistrés par le trio de tête de l'année Taken 2, Intouchables et The Artist qui concentrent à eux seuls plus de 60% de la fréquentation totale de l'année, un grand nombre de films français ont joui d'une large distribution dans les salles du monde entier et suscité l'adhésion des publics étrangers. Un monstre à Paris a charmé les spectateurs britanniques, Le Prénom a fait des émules en Italie et en Israël, La Délicatesse et Le Capital ont intrigué les espagnols, Les Neiges du Kilimandjaro ont séduit les pays Scandinaves, Les Adieux à la Reine ont transporté les américains, Derrière les murs a fait frissonner le public chinois. Amour et Et si on vivait tous ensemble ? ont pour caractéristique d’avoir tous deux enregistré de très bonnes performances en Allemagne (qui compte la population la plus âgée d’Europe, moyenne d’âge 42 ans) et au Brésil (dont la moyenne d’âge est de 28 ans). Chaque grande zone territoriale affiche une fréquentation record, en Asie comme en Amérique du Nord, au Proche et Moyen-Orient comme en Europe centrale et orientale. Le cinéma français atteint une part de marché de 2,95% des entrées en salle à travers le Monde, et de 4,86% des recettes générées.
S'agissant des résultats à l'exportation des courts métrages français, l’étude annuelle 2012 permet de constater une progression de 2,4% des recettes à l’export et de 3,5% du nombre de ventes par rapport à 2011. Des exportations françaises qui résistent en dépit des grandes difficultés auxquelles doivent faire face les principaux acheteurs TV en Europe.