Synopsis
1816. Après Waterloo, Louis XVIII se réinstalle sur le trône de France. De Rochefort part pour le Sénégal la frégate La Méduse, sous les ordres du commandant Chaumareys, avec à son bord le futur gouverneur du Sénégal, Schmaltz, et sa famille. Très vite le climat de cette expédition officielle se charge de soupçon et de haine. Des tensions entre Chaumareys et le lieutenant Coudein sont discernables. L'autoritarisme fantasque et irrationnel de Chaumareys, ainsi que son incompétence, provoquèrent par un jour de juin, malgré le beau temps et les mises en garde de Coudein, l'échouage inexplicable de La Méduse.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (24)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Utopia Productions
- Distribution France : Gemaci
Générique détaillé (10)
- Producteur délégué : Iradj Azimi
- Scénariste : Iradj Azimi
- Directeurs de la photo : Pierre Dupouey, Walther Vanden Ende, Ricardo Aronovich
- Auteur de la musique : Carl Davis
- Monteurs : Georges Klotz, Alexis Pezas
- Ingénieurs du son : Thierry Lebon, Jacques Thomas-Gérard, Alain Villeval
- Costumes : Dominique Louis
- Cadre : Luc Drion
- Décors : Jacques Douy
- Mixage : Thierry Lebon
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Thèmes : Histoire
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1987
- Sortie en France : 15/07/1998
- Durée : 2 h 10 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 58.819
- Visa délivré le : 26/08/1993
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
Hong Kong French Film Festival
Hong-Kong, 1999
Films sélectionnés
A propos
" Le Radeau de la Méduse est une oeuvre belle et paradoxale, totalement atypique dans le cinéma français, un film à grand spectacle antispectaculaire.
Le Radeau... porte en lui une tension permanente entre le lyrisme romanesque de son sujet et la sécheresse altière de sa mise en scène, entre la majesté de ses décors ou de sa musique et l’épure rigoureuse de ses cadrages et mouvements d’appareil. De cette dialectique naît l’étrange beauté du film, comme un croisement impossible entre Curtiz et Rivette, Chéreau et Bresson, Titanic et Lifeboat, Géricault et Hergé. A propos de ce film aux moyens financiers... moyens et qu’il a mis des années à achever, Azimi parle de " superproduction artisanale ". On ne saurait mieux résumer l’histoire de la production de ce Radeau..., l’irreductibilité magnifique de son pari éthique et artistique. "
(Extrait de l’article paru dans " Les Inrockuptibles " du 29 juillet au 18 août 1998 - Serge Kaganski)