Synopsis
Dans l'atmosphère d'une école tarée, une institutrice est devenue la maîtresse arrogante du directeur, Michel Delasalle, despote et cruel. Sa pauvre femme, Christine, cardiaque et fragile, en est terrorisée. Elle est devenue la confidente de sa rivale, Nicole. A elles deux, elles ont un projet qui les vengera de Michel. Profitant de courtes vacances, elles partent dans la camionnette de l'école jusqu'à Niort, l'ancien domicile de Nicole, usent d'un subterfuge pour faire venir Michel, lui font boire un narcotique et, l'alibi étant bien établi, le noyent dans une baignoire, l'enferment dans une malle, reviennent à Paris et jettent son cadavre dans le petit étang de l'école. Le remords religieux, et l'angoisse étreignent Christine. Elle trouve un prétexte pour faire vider l'étang. Le cadavre a disparu. La police s'inquiète et ne trouve rien. Mais un inquiétant policier suit Christine...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (25)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Vera Film, Filmsonor Marceau
- Production associée : Filmsonor Marceau
- Exportation / Vente internationale : Newen Connect a TF1 Group Company
- Distribution France : Cinédis
Générique détaillé (14)
- Producteurs délégués : Georges Lourau, Henri-Georges Clouzot
- Adaptation : Jérôme Géronimi, Henri-Georges Clouzot
- Scénaristes : Jérôme Géronimi, Henri-Georges Clouzot
- Directeur de la photo : Armand Thirard
- Auteur de la musique : Georges Van Parys
- Assistant à la réalisation : Michel Romanoff
- Monteuse : Madeleine Gug
- Ingénieur du son : William-Robert Sivel
- Auteur de l'œuvre originale : Boileau-Narcejac
- Assistants opérateurs : Jean Dicop, Daniel Diot
- Cadre : Robert Juillard, Jean Lallier, Louis Née, Jacques Robin
- Directeurs de production : Georges Testard, Louis De Masure
- Scripte : Jeanne Witta-Montrobert
- Directeur artistique : Léon Barsacq
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Thriller, Film noir
- Thèmes : Couple, Meurtre
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1954
- Sortie en France : 29/01/1955
- Durée : 1 h 54 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 14.131
- Visa délivré le : 26/01/2005
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (4)
A propos
Point de vue
Le film adopte le point de vue de Christine. Il nous laisse tout ignorer de la machination qui ne sera révélée qu'à la toute fin du film. Il s'organise autour de la réponse à trois questions : Christine doit elle tuer Michel ? Pourquoi le corps ne réapparaît pas ? Michel est il vivant ? On passe ainsi du film criminel au film d'angoisse avant de finir en film à énigme.
Dans la première partie on retient : le repas de poisson, l'arrivée à Niort, la scène du crime, les grains de sable (les voisins, le permissionnaire). Dans la seconde, la recherche du corps pendant que les enfants récitent les verbes irréguliers, l'évanouissement au bord de la piscine vide. Dans la dernière ; la photo sur laquelle Michel apparaît, et Michel ressuscitant de la baignoire.
Comme la majorité des films policiers français, Les diaboliques exalte l'intelligence des criminels. La mise en garde du générique : "Une peinture est toujours assez morale quand elle est tragique et qu'elle donne l'horreur des choses qu'elle retrace" est utilisée aussi ironiquement que dans le livre de Barbey d'Aurevilly. Cette intelligence criminelle est le seul éclat dans un monde particulièrement noir : l'atmosphère du début : pluie, roue dans flaque d'eau, pourriture (salade, poisson) subsiste jusqu'à la fin, entretenue par les petitesses des multiples seconds rôles, tous extraordinaires. A la fin l'innocence est condamnée : l'enfant est à nouveau incompris. La condamnation des criminels n'est qu'une façade morale, elle est hors champs.
Source : cineclubdecaen.com
Anecdotes
Parmi les élèves du pensionnat se trouvent deux figurants célèbres : Georges Poujouly et Johnny Hallyday.
Le roman de Boileau-Narcejac a fait l'objet, en 1996, d'une nouvelle adaptation réalisée par Jeremiah S. Chechik, sous le titre Diabolique, interprétée par Sharon Stone (la maîtresse), Isabelle Adjani (la femme) et Chazz Palminteri (le mari). La fin en est toutefois très différente.
Avant ce remake de 1996, une première adaptation américaine en avait été donnée en 1974, pour la chaîne télévisée ABC, intitulée Reflections of Murder, avec Tuesday Weld, Joan Hackett, et Sam Waterston.
Alfred Hitchcock, après le succès du film, demanda à Boileau-Narcejac de lui écrire un scénario dans la même veine que celui des Diaboliques : ce fut Sueurs froides.
À noter, l'apparition de Jean Lefebvre en soldat ivre et celle de Michel Serrault, qui débutait au cinéma.
Clouzot place une partie de l'action à Niort dont il était originaire.
La scène du transport de la malle hors de la maison de Nicole a été tournée à Montfort-L'Amaury, petite rue près du centre-ville. Henri-Georges Clouzot résidait, à cette époque, dans cette petite ville des Yvelines où d'ailleurs les extérieurs du film Le Corbeau ont été filmés.
Le pensionnat Delasalle est le château de L'Étang-La-Ville (Yvelines), à l'époque laissé à l'abandon, après son utilisation comme casernement par un régiment allemand pendant l'occupation ; Henri-Georges Clouzot avait fait creuser dans la cour une piscine sommaire sans arrivée ni évacuation d'eau, mais profonde.
Clouzot était un maniaque du réalisme : les scènes de nuit étaient réellement tournées la nuit avec tous ses inconvénients.
La scène d'immersion du cadavre dans la piscine a été tournée avec un vrai corps, celui bien vivant du garde-barrière tout proche. Cette scène nocturne a donné lieu à 3 ou 4 prises, perturbée par des aboiements, des claquements de portière, l'indiscipline des gens du village venus assister à « l'exploit », au grand dam du garde-barrière frigorifié. Tout cela pour qu'à l'écran le corps chutant ne soit pas visible.
Véra Clouzot était martyrisée par son mari qui voulait à tout prix en faire une grande actrice. Il pouvait la secouer physiquement, lui crier dessus, la pousser à bout jusqu'à lui faire refaire 18 prises d'une scène de quelques secondes.
Après y avoir tourné quelques scènes d'intérieur (grand escalier), Clouzot songea à transformer le château en studio de cinéma puis y renonça devant l'ampleur des travaux. Quinze années plus tard, la commune racheta puis restaura le château pour en faire sa mairie.
Johnny Hallyday, très reconnaissable comme jeune figurant, vécut avec Nathalie Baye à L'Étang-La-Ville, au début des années 1980.
Le commissaire Fichet, joué par Charles Vanel, a souvent été mentionné comme probable inspiration pour le personnage de Columbo, créé pour la télévision et le théâtre au début des années 1960, puis définitivement incarné par Peter Falk au tournant des années 1970.
Musique
Le film présente une particularité dans son utilisation, ou plutôt dans sa non-utilisation, de la musique. En effet, la musique, composée par Georges Van Parys, ne dure que 2 min 21 s : 1 min 57 s pour le générique de début, 24 secondes pour celui de fin. Elle est totalement absente du reste du film.
Distinctions
Prix Louis-Delluc en 1954.
Prix du meilleur film étranger lors des New York Film Critics Circle Awards 1955.
Prix Edgar Allan Poe du meilleur film étranger en 1956.
Source : Wikipedia