Synopsis
Balthazar c'est le "patira", le souffre-douleur, chacun de ses maîtres incarne un vice de l'humanité : et par chacun de ses maîtres, Balthazar souffrira d'une souffrance différente. Ce qu'il pense, nul ne le sait. mais il a l'œil d'un juge. Sa vie sereine s'oppose à celle des hommes, tumultueuse. il finit par mourir, car il porte leur péché : l'or dont l'ont chargé des contrebandiers en route vers la frontière espagnole.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (20)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Argos Films
- Productions étrangères : SF Studios (Sweden), Svenska Filminstitutet (Swedish Film Institute)
- Productions Associées : Parc Film, Athos Films
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
Générique détaillé (12)
- Producteur délégué : Anatole Dauman
- Adaptation : Robert Bresson
- Directeur de la photo : Ghislain Cloquet
- Assistants à la réalisation : Jacques Kébadian, Claude Miller
- Monteur : Raymond Lamy
- Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
- Productrice : Mag Bodard
- Assistant opérateur : Emmanuel Machuel
- Cadre : Jean-César Chiabaut
- Directeur de production : Philippe Dussart
- Attaché de presse (film) : André-Paul Ricci
- Chef décorateur : Pierre Charbonnier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame, Conte philosophique
- Thèmes : Métaphysique, Nature, Parabole
- Langue de tournage : Français
- Origines : France (70.0%), Suède (30.0%)
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (France, Suède)
- Année de production : 1966
- Sortie en France : 25/05/1966
- Durée : 1 h 20 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 30705
- Visa délivré le : 09/05/1966
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (6)
Palmarès (2)
A propos
Quand, en 1966, Bresson réalise Au hasard Balthazar, il a déjà derrière lui une solide réputation et quelques films imparables (Pickpocket, le Procès de Jeanne d'Arc) sur des voleurs et des saintes, et ce n'est sans doute pas sans un certain humour noir qu'il donne cette fois le premier rôle à un âne, comme par un tour de vis supplémentaire à son dégoût des comédiens. Balthazar raconte donc, à la manière d'un roman picaresque, la vie d'un âne passant de main en main, battu, malmené, harassé à la tâche, sous le soleil ou la neige, tour à tour qualifié selon les maîtres de «rétrograde et ridicule», «satan», «camarade», «génie» de cirque ou «saint».
Bresson dresse, via l'oeil stoïque et «admirable» de la bête, un panoptique des vices qui accablent les hommes; l'orgueil, la luxure, l'ivrognerie, l'avarice traversent le film, diversement incarnés par des corps raides aux voix monocordes: une jeune fille, un maître d'école, un voyou, un vagabond, un marchand («La vie n'est qu'un champ de foire...»). Balthazar, loin des habituelles bestioles antropomorphes du cinéma en bas âge, ne gambade jamais hors des limites de son règne et c'est le coup de force du film d'obliger le spectateur à se régler sur un point de vue inhumain. En ce sens, il va plus loin encore lorsqu'Arnold, le vagabond soûlé à mort, s'adresse à une borne kilométrique sur le bas-côté d'une route («Adieu ma chère et pauvre amie, condamnée à passer ici le reste de tes jours, à voir se promener les mêmes imbéciles»), moment génial de panthéisme fou où il n'y a plus le moindre fragment du monde qui ne puisse être crédité.
Source : Libération