Synopsis
Yvette Maudet, avec une jeune fille de son âge, essaie de voler pour vivre et est surprise par une cliente dans une boutique où elle menace le commerçant avec un faux revolver ; elle assomme la cliente et s'enfuit. Son amie se fait coffrer par la police et Yvette se précipite chez un grand avocat parisien, Maître Gobillot, sachant qu'il accepte de plaider gratuitement les causes des jeunes femmes qu'il désire. Madame Gobillot est au courant des écarts de son mari et se contente d'essayer de ne pas perdre la face. Yvette est arrêtée ; Gobillot la défend, aidé par un coup de téléphone d'une vieille inconnue qui lui a signalé que le commerçant est un satyre. Gobillot retrouve Yvette dans un hôtel ou il l'a logée. C'est Madame Gobillot qui conduit son mari à cet hôtel mais elle essaie, par des moyens détournés, de le ramener à elle. Cependant, le « fiancé » d'Yvette la rejoint et, avec une candeur idéaliste, la persuade qu'elle doit avouer son délit dont elle n'a pas à se repentir puisqu'elle avait faim. Dès qu'il a le dos tourné, Yvette revient à Gobillot qui la loge dans sa garçonnière et bientôt, pour éviter que son fiancé la retrouve, lui achète un appartement en secret où une servante est dans la confidence de leurs amours. A l'occasion d'un voyage projeté aux sports d'hiver, Yvette s'échappe un instant en banlieue jusqu'à la mansarde de son fiancé. Celui-ci croit l'avoir reprise totalement mais, une heure après, comprenant qu'elle s'en va, il la tue sauvagement.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (35)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Union Cinématographique Lyonnaise (UCIL), Productions Iena
- Production étrangère : CEI INcom
- Exportation / Vente internationale : Editions René Château
- Distribution France : Cinédis
Générique détaillé (16)
- Producteurs délégués : Ray Ventura, Raoul Levy
- Adaptation : Claude Autant-Lara, Jean Aurenche
- Directeur de la photo : Jacques Natteau
- Auteur de la musique : René Cloerec
- Assistante à la réalisation : Ghislaine Autant-Lara
- Monteuse : Madeleine Gug
- Ingénieur du son : René-Christian Forget
- Costumes : Louis Féraud
- Auteur de l'œuvre originale : Georges Simenon
- Assistant son : Guy Villette
- Cadre : Alain Douarinou
- Directeurs de production : Roger Debelmas, Yves Laplanche
- Scripte : Claude Vériat
- Décors : Max Douy
- Mixage : Jean Nény
- Photographe de plateau : Walter Limot
Visionner ce film
Regarder En cas de malheur en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1958
- Sortie en France : 17/09/1958
- Durée : 2 h 2 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 20200
- Visa délivré le : 05/11/1998
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Au désordre libre de la passion, Autant-Lara oppose le monde des conventions : des plus caricaturaux (l'avocat de la défense ou la secrétaire Bordenave à genou devant la reine et le prince Philippe) aux plus respectables (sa femme). L'amour sincère entre Yvette et André Gobillot défie les conventions non seulement par l'âge mais aussi par la liberté que s'accordent les amants (Yvette couche avec Mazetti et offre en contrepartie Jeanine à André). Cet amour, sanctifié par la naissance d'un enfant, n'est pas menacé par la société mais par la passion toute aussi forte de Mazetti.
Autant Lara illustre plus qu'il ne transcende le roman de Simenon. Gabin fait du Gabin, bien plus crédible en père protecteur qu'en amant passionné (il ne se défait jamais de son costume). Bardot a bien du mal à le rendre un tant soit peu naturel alors qu'elle excelle de charme et de sensualité seule dans le lit, faisant son numéro de soubrette, nostalgique devant le scooter.
Le plan, final celui de Gabin sortant seul de l'hôtel derrière lequel se profile l'usine, dit quand même le tragique gâchis pour chacun des trois personnages.
Source : cineclubdecaen.com
---
Anecdotes
Deux remakes de ce film ont été réalisés : En plein cœur de Pierre Jolivet (1998) avec Gérard Lanvin, Virginie Ledoyen et Carole Bouquet et En cas de malheur (2010), un téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe, avec Line Renaud.
Dans la scène durant laquelle Yvette montre ses cuisses à Me Gobillot, un plan durant lequel Brigitte Bardot révèle ses fesses a la caméra a été finalement retiré du film.