Synopsis
Edouard Berlon (Jean-Pierre Cassel) ne compte plus ses conquetes, allant de l'une à l'autre sans jamais s'attacher, insoucieux des complications créées. Il s'éprend d'Hélène (Anouk Aimée), femme du financier André Laroche (François Maistre)) qui la délaisse pour ses affaires. Il réussit à la convaincre à venir chez lui et lui présente son frère Guillaume (Georges Wilson), sa belle-soeur Pilou (Geneviève Cluny), son oncle Théodose (Palau), la servante Olga, tous d'aimables fantaisistes. Hélène se laisse séduire par la prévenance et l'optimisme d'Edouard. Leur première journée d'amants sera la dernière car si Hélène supporte mal la chambre d'auberge sordide, Edouard, lui, l'a déjà oubliée, tout occupé à séduire la servante de l'auberge.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (15)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Ajym Films
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Les Films Fernand Rivers
Générique détaillé (17)
- Producteur délégué : Claude Chabrol
- Scénaristes : Philippe De Broca, Daniel Boulanger
- Dialoguiste : Daniel Boulanger
- Directeur de la photo : Jean Penzer
- Auteur de la musique : Georges Delerue
- Assistant à la réalisation : Georges Pellegrin
- Monteuse : Laurence Mery-Clark
- Ingénieurs du son : Vartan Karakeusian, Jean Labussière
- Producteur : Claude Chabrol
- Producteur exécutif : Roland Nonin
- Assistant son : Yvon Dacquay
- Assistants opérateurs : Gilbert Duhalde, Alain Levent
- Cadre : Pierre Lhomme
- Directeur de production : Tonio Suné
- Assistante monteuse : Nina Companeez
- Scripte : Andrée François
- Chef décorateur : Jacques Saulnier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie sentimentale
- Thèmes : Danse
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1960
- Sortie en France : 20/01/1961
- Durée : 1 h 28 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 23343
- Visa délivré le : 08/11/1960
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
Avec ce deuxième film, Philippe de Broca et son scénariste Daniel Boulanger peaufinent leur héros-type, affirment leur prédilection pour les gentils marginaux. Le personnage joué par Palau est comme une première mouture de celui de Guiomar dans L’incorrigible. Le farceur est donc un film PERSONNEL.
Malheureusement ce n’est pas pour autant un bon film car le trait est trop épais. Par exemple, le dépit amoureux du personnage de Jean-Pierre Cassel donne lieu à une tentative de suicide à laquelle on ne croit pas puisqu’elle est, comme quasiment tout le reste du film, traité sur un mode comique. Cette séquence à l’exagération hystérique est typique de quelques mauvais films de de Broca. C’est que l’opposition entre la famille de gentils artistes et le mari qui s’offusque quand sa femme danse sur du jazz est trop schématique pour être intéressante; les auteurs n’en tirent pas grand-chose en termes narratifs et le tout reste trop superficiel. Du coup, les séquences ouvertement fantaisistes tel que les numéros de claquettes de Cassel sentent à plein nez le volontarisme très Nouvelle Vague du jeune metteur en scène qui se veut décalé. Elles apparaissent comme un cheveu sur la soupe. Dans le même ordre d’idées, ajoutons que les dialogues de Boulanger sont surchargés d’intentions poético-anarchistes et rarement crédibles.
Enfin, il faut bien dire que le noir&blanc ne sied guère à l’univers de Philippe de Broca et qu’il a fallu la couleur pour que sa fantaisie s’épanouisse pleinement à l’écran. Reste la fascinante beauté d’Anouk Aimée (Le farceur restera malheureusement sa seule collaboration avec le réalisateur) et quelques fulgurances stylistiques tel que la fin. Le plan bref, érotique, pudique et discrètement cruel sur Anouk Aimée qui remet son porte-jarretelle est typique des qualités d’un cinéaste qui décidément s’avère attachant même dans ses mauvais films.
Source : films.nonutc.fr