Synopsis
Dominique Marceau est jugée pour le meurtre de son amant Gilbert Tellier. Au cours des audiences se dessine petit à petit le véritable visage de l'accusée...
Dominique a séduit Gilbert, le jeune fiancé de sa soeur Annie. Mais si pour Dominique, fille volage et de moeurs légères, c'est une passade sans importance, c'est pour Gilbert la révélation d'une passion dévorante, et pour Annie un drame déchirant. Gilbert rompt avec Annie pour vivre avec Dominique. Cette dernière, cependant, le trompe sans malice et Gilbert, déçu, retourne auprès d'Annie.Dans un accès de colère et de découragement, Dominique tue Gilbert d'un coup de revolver.
Dans le Palais de Justice, les avocats s'affrontent au cours de leurs plaidoiries. Pour l'avocat général, Dominique est un monstre de perversité sans morale, sans sentiment, qui a tué par égoïsme, refusant qu'un amant de passage la délaisse. Pour l'avocat de la défense, elle est une victime sensible et délicate, plongée dans un monde de cruauté et de corruption, et dont les nerfs ont cédé. Le jury ne tranchera pas : la veille du jugement, Dominique se suicide dans la prison en s'ouvrant les veines.
À la fin de l'audience, les avocats qui se sont violemment pris à parti tout au long des débats, devisent gaiement ensemble.
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (45)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Han productions
- Production étrangère : C.E.I.A.P.
- Distribution France : Columbia France
Générique détaillé (15)
- Scénaristes : Henri-Georges Clouzot, Jérôme Géronimi, Michèle Perrein, Simone Drieu, Véra Clouzot, Christiane Rochefort
- Directeur de la photo : Armand Thirard
- Assistants à la réalisation : Claude Clément, Serge Vallin
- Monteur : Albert Jurgenson
- Ingénieur du son : William-Robert Sivel
- Producteur : Raoul Levy
- Producteur associé : Roger Debelmas
- Assistant son : Arthur Van Der Meeren
- Assistants opérateurs : Robert Florent, André Tixador
- Cadre : Louis Née
- Directeur de production : Louis Wipf
- Assistants monteurs : Claude Le Moro, Eric Pluet
- Scripte : Denise Morlot
- Chef décorateur : Jean André
- Régisseur général : Lucien Lippens
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Justice
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1960
- Sortie en France : 02/11/1960
- Durée : 2 h 4 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 23504
- Visa délivré le : 02/11/1960
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Sorties à l'international
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie | Titre local |
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Actualités & distinctions
Actualités (2)
Sélections (3)
A propos
Anecdotes
La Vérité fut le révélateur du talent de tragédienne de Brigitte Bardot. Sa prestation sera encensée unanimement par la critique.
Brigitte Bardot et Sami Frey vécurent une histoire d'amour après le film.
Henri-Georges Clouzot, connu pour sa grande dureté, sa misogynie et sa technique consistant à pousser à bout nerveusement les actrices de ses films, poussa tellement Brigitte Bardot à « cracher ses tripes », que cette dernière, trop imprégnée de son personnage bien après la fin du tournage, commit une tentative de suicide, comme Dominique à la fin du film.
Clouzot a déclaré avoir eu l'idée du scénario après avoir assisté à différents procès d'assises. Le film est notamment l'adaptation d'un fait divers bien réel, l'histoire de Pauline Dubuisson, jugée en 1953 pour le meurtre de son ex-fiancé Félix Bailly, qu'elle a tué après qu'il a rompu avec elle et s'est fiancé avec une autre jeune femme. Si Pauline Dubuisson avait quelques traits communs avec le personnage du film, notamment les mœurs légères, ce n'était pas la jeune femme oisive du film, Pauline Dubuisson était en effet étudiante en médecine. Le réalisateur a, par ailleurs, écarté l'épreuve vécue à 18 ans par Pauline Dubuisson, victime des règlements de compte de la Libération, tondue et violée pour avoir été la maîtresse d'un médecin-colonel allemand.
Quand sort le film en 1960, Pauline Dubuisson est sortie de prison et tente de reprendre ses études à Paris. La sortie du film est un drame pour elle qui aspire à l'oubli. Elle part exercer comme interne à Essaouira au Maroc. Pauline Dubuisson s'est suicidée en 1963 au Maroc après avoir eu un projet de mariage avec un Français.
Réception par la critique
Jacques de Baroncelli pour "Le Monde" écrivit : « Un scénario dont l'architecture est un modèle d'ingéniosité et de précision, une mise en scène qui ne laisse pas l'ombre d'une chance au hasard, une interprétation dirigée de main de maître, voilà ce que nous offre La Vérité. »
Source : Wikipedia
Point de vue
La Vérité est un exemple caractéristique de la fameuse qualité française dénoncée par la Nouvelle vague. Il fait preuve d'une misanthropie de bon aloi. Les instances judiciaires sont des professionnels bornés (le juge) ou des roublards intelligents et cynique, l'avocat et le procureur. Féroces dans le prétoire, ceux-ci s'entendent parfaitement dans la vie ; vie de vieux qui les empêcherait de comprendre les jeunes.
L'assistante de Vanel, plus jeune, s'intéresse à Dominique Marceau ce que lui reproche son patron lorsqu'elle arrive en retard alors qu'il a dû placer lui-même madame Boutreau, une riche bourgeoise attirée par le parfum de scandale du procès. "Les laboratoires Boutreau, ça fait cinq millions par an, alors, à côté de ça, les états d'âmes de Dominique Marceau...". Son assistante lui propose de plaider la vérité. Quelle vérité ? s'insurge Vanel, "Une histoire de gosses. Vous pourriez leur faire comprendre" dit-elle. "On dirait que vous ne les connaissez pas. Mais non, je ne vais pas prendre une gamelle pour faire plaisir à cette petite imbécile. J'ai trouvé un moyen de marquer des points. Gilbert est un salaud, il racontait des salades pour la baiser. C'était une pauvre idiote qui marchait dans un rêve. Quand elle a ouvert les yeux, elle a tiré. Voilà la vérité". "Toujours la même quoi, répond l'assistante désabusée". "Aux assises, il n'y en a qu'une conclut Vanel" sous-entendant par là que les jeunes femmes sont des proies faciles et les hommes de vils séducteurs.
Cette noirceur systématique, triste à se suicider, Clouzot la fait hélas sienne. Jamais il ne fait autre chose de Bardot qu'une ravissante idiote qui, lassée de ses amours sans lendemain de la bohème parisienne, s'éprend d'un musicien plein d'avenir sans comprendre que, sans points communs à partager avec lui, leur amour physique est sans espoir (...ce n'est que plus tard que Bardot chantera Gainsbourg).
Au total donc un film bien anodin mais pas déplaisant avec les qualités de ses dialogues. Bardot mutine déclarant "Et mon cul, c'est du poulet !" Vanel misanthrope : "A dire que ça pourrait être un si beau métier sans les clients" puis "Elle est plutot difficile à enlaidir, ça tombe mal : regarder les jurés !" Et Meurisse de renchérir: "Sales gueules, tout à fait ce qu'il me faut".
Après En cas de malheur (Claude Autant-Lara, 1958) c'était le deuxième grand rôle dramatique de Brigite Bardot. Grand prix du cinéma français, le film décrocha un oscar à Hollywood pour un scénario avec flashes back sans grande originalité.
Jean-Luc Lacuve le 19/03/2010
Source : cineclubdecaen.com