Synopsis
En 1997, pour le 50e anniversaire du Festival de Cannes, il est demandé à Léos Carax la création du court métrage, comme une carte postale adressée au Festival, dans laquelle le réalisateur donnerait de ses nouvelles ainsi que de son nouveau projet, Pola X.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (5)
Production et distribution (2)
- Productions déléguées : Pola Production, Théo Films
- Coproduction : Institut National de l'Audiovisuel (INA)
Générique détaillé (12)
- Producteurs délégués : Bruno Pesery, Albert Prevost
- Scénariste : Leos Carax
- Directeurs de la photo : Éric Gautier, Jean-Charles Cameau, Stéphane Fontaine, Sophie Lemaire
- Assistants à la réalisation : Gabriel Julien-Laferrière, Richard Kravetz, Elie Poicard
- Monteuses : Carole Kravetz, Anne Souriau, Emmanuelle Pencalet, Valérie Deloof
- Ingénieurs du son : Elie Poicard, Laurent Poirier
- Costumes : Caroline De Vivaise
- Producteur exécutif : Albert Prevost
- Voix : Alain Cuny
- Directrice de production : Sylvie Barthet
- Décors : Laurent Allaire, Jacques Dubus, Bernard Bridon, Catherine Keller
- Mixage : Gérard Rousseau
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Mentions techniques
- Type : Court-métrage
- Genre(s) : Fiction, Expérimental
- Langue de tournage : Sans paroles
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1997
- Durée : 9 min
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur et noir & blanc
Actualités & distinctions
A propos
En 1997, le Festival de Cannes fête son cinquantième anniversaire et demande par la même occasion une "carte postale" de Leos Carax, comprendre un court "où il donnerait de ses nouvelles".
En résulte une œuvre hybride, qui commence par un petit bout de film en noir et blanc fixant le public d'une salle de cinéma - même chose que pour Holy Motors - qui donne alors le ton : Carax n'a pas fait de films depuis Les Amants du Pont-Neuf, en 91, il revient, il n'a que huit minutes. Huit minutes, faites de fulgurances et de douleurs couchées sur l'écran, tristesse et cinéphilie, beauté et douleur terrassante : tout Carax, tout son univers ressort ici par bribes et épanchements dans sa forme la plus pur.
La solitude mythique du cinéaste nous est présentée sans chichis, son incompréhension du monde dans lequel il vit, cette douleur, cette vision torturée et écorchée des choses, cette poésie romantique poussée dans ces derniers retranchements.
Il est question, dans Sans titre, de bribes de films fantômes inconnus ; de la plus belle scène jamais tournée - l'escapade des enfants, La Nuit du Chasseur - ; d'esquisses étranges de son prochain film, Pola X ; de mouvements incontrôlés ; du corps de Carax himself, couché sur son lit, sur le ventre, détourné du regard de ce monde qu'il ne comprend pas, plongé dans sa nuit belle et sombre. Il y a des sons intenses, des images douloureuses, des explosions, une douleur qui tambourine et coule dans les tympans comme la lave rouge qui apparait alors. Des images déformées de Cannes, vues depuis le haut du tapis rouge, probablement filmées par un homme effrayé qui est devenu un monstre.
Il y a le cinéma tout court et celui de son auteur, qui se mêlent, s'entremêlent ; bref, c'est tout et rien à la fois, et c'est assez chouette.
Source : senscritique.com
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