Synopsis
Le procureur Andreiv requiert sévèrement contre un criminel qui a tué l'amant qui le trompait. Andreiv prétend que dans cette infortune le mari devait disparaître. Or, voici qu'une situation semblable se réalise au foyer du procureur. Il découvre l'amour que se portent mutuellement un jeune avocat, Serge Rastoff, et sa femme, Lisa. Après une discussion, le procureur disparaît au bord de la Neva. On repêche son corps défiguré, et une lettre d'Andreiv indique son intention de disparaître. On conclut au suicide. Mais un jaloux substitut, sur certains indices, accuse Serge et Lisa d'avoir tué le procureur. Ils comparaissent aux Assises et vont être condamnés lorsque Andreiv reparaît. Il s'est engagé dans l'armée. Son témoignage innocente Lisa et Serge, et il repart aux tranchées chercher la mort dans le combat.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (35)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Ciné Alliance
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
Générique détaillé (14)
- Scénaristes : Marcel L'Herbier, T.H. Robert
- Dialoguiste : Jean Sarment
- Directeur de la photo : Armand Thirard
- Auteur de la musique : Jean Wiener
- Assistant à la réalisation : André Cerf
- Monteur : Victor De Fast
- Ingénieur du son : Robert Teisseire
- Costumes : Georges Annenkov
- Auteur de l'œuvre originale : Léon Tolstoï
- Producteur : Gregor Rabinovitch
- Cadre : Louis Née
- Directeur de production : Simon Schiffrin
- Décors : Eugène Lourie, Guy De Gastyne
- Chorégraphe : Serge Lifar
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Justice
- Langue de tournage : Français
- Origine : France (100.0%)
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1937
- Sortie en France : 16/04/1937
- Durée : 1 h 38 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 1826
- Visa délivré le : 21/09/1939
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Propos
Patrick Brion présente 'Nuits de Feu' de Marcel L'Herbier :
‘Nuits de feu’ écrivait Marcel L’Herbier, dans son livre de souvenir ‘La Tête qui Tourne’ :
«C’est hélas, paré de ce titre racoleur plutôt que du titre originaire de l’œuvre prenante de Tolstoï, d’où il était tiré : ‘Le Cadavre Vivant’. Pourquoi ? Parce que le pauvre Lucacevitch préférait trahir son romancier national pour ne pas risquer d’apeurer le public payant des cinémas et malgré une erreur d’appréciation qui discrédite en partie le film, je garde, je l’avoue», poursuivait L’Herbier.
«Un souvenir consolant de ces images réalistes d’un conflit parfois surréel surtout qu’il était interprété à ravir par une Gaby Morlay, tendre de toutes ses tendresses, un Signoret intelligemment cavaleur, un très beau Georges Rigaud, un Victor Francen au meilleur d’un jeu éloquemment retenu, enfin par la magnifiquement jeune Madeleine Robinson, promise de loin au cri de ‘L’Adorable Julia’ et très captivante déjà dans ces élans fougueuses de presque débutante».