Synopsis
Dans la première moitié du XVIIe siècle qui se dégage à peine des ornements baroques des précédentes époques, vivait en Gascogne, au château de la Misère, le jeune baron de Sigognac, complètement ruiné. Une troupe de comédiens ambulants s'arrêta dans la cour du manoir, Sigognac leur offrit l'hospitalité, remarqua la beauté d'Isabelle qui jouait les ingénues et conçut le projet de suivre le chariot de Thespis dans ses pérégrinations. Le vieil acteur qui jouait jusqu'alors Matamore venant de mourir, Sigognac juvénile et bondissant allait le remplacer avantageusement. Sous le nom de Capitaine Fracasse, il allait à la fois soulever l'enthousiasme des populations ébahies et disputer Isabelle à un dangereux rival, le duc de Vallombreuse. Un duel opposa les deux hommes près d'un cimetière à Poitiers. Chacun reconnut la valeur de l'adversaire, mais, par ruse, Vallombreuse fit enlever Isabelle pour l'enfermer dans son château. C'était compter sans SigognacFracasse qui surgit, là encore. Un nouveau duel s'engagea, mais un duel à mort. Une révélation en coup de théâtre bouleversa ces aventures : Isabelle était une riche héritière et la propre soeur de Vallombreuse. Redevenu Sigognac, l'ex-capitaine Fracasse put épouser la belle.
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (17)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Zénith Films, Lux Compagnie Cinématographique de France
- Production étrangère : Lux Film
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Lux Compagnie Cinématographique de France
Générique détaillé (11)
- Adaptation : Abel Gance, Claude Vermorel
- Scénariste : Abel Gance
- Dialoguiste : Steve Passeur
- Directeur de la photo : Nicolas Hayer
- Auteur de la musique : Arthur Honegger
- Assistants à la réalisation : Dagmar Bolin, Robert Bossis
- Ingénieur du son : Jean Putel
- Auteur de l'œuvre originale : Théophile Gautier
- Producteurs : Josette France, Pierre Gurgo-Salice
- Cadre : Jacques Lemare
- Directeur de production : Marc Le Pelletier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Action, Aventure
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1942
- Sortie en France : 19/06/1943
- Durée : 1 h 48 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 126
- Visa délivré le : 18/06/1943
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Le Capitaine Fracasse est tourné par Abel Gance au studio de Saint-Maurice à partir d’août 1942, Abel Gance espérait alors pouvoir tourner au Brésil : "Christophe Colomb", qu’il ne réalisera finalement jamais et qu’il voulait mettre en scène jusqu’à sa mort. Abel Gance avait réalisé l’année précédente La Vénus Aveugle avec Viviane Romance et Georges Flamant.
Le tournage du Capitaine Fracasse fut une succession de drame comme le rappelait Roger Icart, historiographe de Gance, la maladie d’Assia Noris, les absences de Fernand Gravey, le changement de compagnie productrice, reste heureusement le talent de Gance et sa virtuosité exceptionnelle à parler du théâtre et de ses rapports avec le cinéma.
Source : cinemademinuit.over-blog.com
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Point de vue
Un film assez étrange, comme tous les films parlants d’Abel Gance que j’ai vus. Les comédiens ne paraissent pas très impliqués. Le découpage des scènes d’action ne brille pas par sa lisibilité (plusieurs faux raccords sautent aux yeux), ce qui pour un film de cape et d’épée est évidemment regrettable. On peut mettre ça sur le compte d’un tournage chaotique (maladie des acteurs, changement de société de production en cours de route…) mais certains défauts sont inhérents à l’auteur. Ainsi Gance, d’une naïveté toujours aussi confondante lorsqu’il s’agit de raconter, ne fait guère d’effort pour nous intéresser à son histoire. L’évocation des personnages et de leurs relations reste superficielle (je pense par exemple au traitement de la romance).
En revanche, Le capitaine Fracasse est visuellement très impressionnant. Dès le début dans le cimetière, les cadrages insolites sont du plus bel effet, les images sont superbes. Les fondus enchaînés, les éclairages contrastés, les nappes de brouillard…sont autant de poncifs du muet magistralement agencés par le metteur en scène. Chaque séquence est propice à des inventions visuelles. A ces images remarquables s’adjoint la musique sur-employée mais magnifique du grand Arthur Honegger. Certaines scènes sont extraordinaires au-delà de leur aspect strictement plastique: le duel avec alexandrins où le jeu déclamatoire des acteurs est retourné à l’avantage du film, la fin quasiment fantastique (il est d’ailleurs dommage que l’identité de Matamore soit révélée, ça lève une part du mystère).
Bref, l’évidente beauté de cette œuvre baroque est étroitement corrélée à son caractère déséquilibré, imparfait.
Source : films.nonutc.fr