Synopsis
Le banquier Banco, l'homme le plus riche du monde, devient dictateur du petit royaume de Casinario touché par la crise. Un accident lui fait perdre la raison mais il continue à régner, suivi dans ses extravagances par les ministres et le peuple soumis.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (16)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Pathé-Natan
- Exportation / Vente internationale : Pathé Films
- Distribution France : Pathé-Natan
Générique détaillé (7)
- Scénariste : René Clair
- Directeurs de la photo : Louis Née, Rudolph Maté
- Auteur de la musique : Maurice Jaubert
- Monteurs : Albert Valentin, Jean Pouzet
- Ingénieur du son : William-Robert Sivel
- Producteur : Bernard Natan
- Directeurs artistiques : Lucien Carré, Lucien Aguettand
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1934
- Sortie en France : 17/10/1934
- Durée : 1 h 32 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.33
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
A propos
Le Dernier Milliardaire marque une rupture dans l'oeuvre de René Clair. Il avait "attaqué" le parlant avec quatre films qui avaient tous eu beaucoup de succès (Sous les toits de Paris, Le Million, A nous la liberté et Quatorze juillet), et était un cinéaste éminemment respecté dans le monde entier. Quatorze juillet avait toutefois été perçu comme un premier essoufflement, ce qui motive Clair pour un changement de style et de ton.
Le lendemain de la sortie de Quatorze Juillet, il s'attelle au scénario de ce qui devait s'intituler "Le dernier dictateur", sur un ton que l'on peut trouver, avec le recul de l'histoire, très prophétique. Jusqu'alors produit par la société allemande Tobis, René Clair se voit cette fois opposer une fin de non recevoir. Le réalisateur persiste et se tourne vers Bernard Natan, producteur de Pathé Natan, alors proche de la faillite. Natan pensait que le film renflouerait les comptes de la société, mais ce ne fut pas le cas.
Le film devait sortir en octobre 1934, mais l'avant-veille de la sortie, le roi de Yougoslavie est assassiné à Marseille, ainsi que le ministre des Affaires étrangères. Les mouvements d'extrême-droite, alors remués par ces événements, décident de s'inviter à l'avant-première, qui a lieu dans une grande salle parisienne. Au regard du sujet du film, l'émeute était inévitable et le film crée la polémique, ce qui choque beaucoup le réalisateur, lequel s'exilera d'abord en Angleterre, puis aux Etats-Unis, d'où il ne reviendra qu'en 1946.