Après la Russie, c’est au tour de la Hongrie d’avoir accueilli Christophe Gans fin mai pour l'avant-première de La Belle et la Bête, accompagné de l’actrice Myriam Charleins.
Le distributeur MTVA, qui depuis deux ans se positionne sur des films français à haut potentiel commercial, a organisé, avec le concours de Dorka Tamas – attachée de presse chargée par Unifrance des sorties accompagnées sur ce territoire –, deux jours de travail pour le metteur en scène de La Belle et la Bête avec une dizaine d’entretiens accordés, dont, bien que le distributeur soit affilié à MTV (l’équivalent hongrois de France Télévisions), à l’une des deux plus grandes chaînes commerciales du pays, TV2.
C'est la 15e sortie d’un film de langue française cette année (la 28e si l’on ajoute les coproductions minoritaires agréées par le CNC). Ce nombre montre bien l’appétence dont fait preuve une petite dizaine de distributeurs hongrois pour le cinéma hexagonal. Si, certes, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de leurs espérances – ni à la hauteur de ceux qu’a connu le cinéma français il y a une quinzaine d’années –, la variété des genres est, en revanche, assurée : de L'Inconnu du lac à Minuscule, en passant par Nous York et Casse-tête chinois, le cinéma français est plus diversement représenté en Hongrie que dans aucun autre pays d’Europe centrale.