En février, le cinéma hexagonal est à l'honneur sur les marchés francophones à l'international. Les comédies brillent en Belgique, tandis que le cinéma français conserve une belle présence dans les salles québécoises.
Au cours du mois de février, 5 productions majoritairement françaises réunissent plus de 100.000 entrées à l'international.
Beau mois de février pour les comédies françaises en Belgique. Les Tuche 2 - Le rêve américain effectue un démarrage exceptionnel, avec plus de 100 000 entrées comptabilisées en 1re semaine sur 33 copies. 2e du box office et fort d’une excellente moyenne de spectateurs par salle, le film totalise 258 000 entrées à la fin du mois de février. Il a désormais en ligne de mire les succès récents de La Famille Bélier (296 000 entrées) et Supercondriaque (312 000).
Fin février, Pattaya est 4e du box office belge et rassemble un peu plus de 40 000 spectateurs sur 31 copies en 1re semaine. Pour la 3e fois en quelques mois, après Les Tuche 2 et Les Nouvelles Aventures d'Aladin (235 000 entrées à fin février), une comédie française remporte la meilleure moyenne de spectateurs par copie du territoire la semaine de sa sortie.
De nombreuses nouveautés françaises sont à l’affiche dans les salles québécoises ce mois-ci. Sorti sur une combinaison imposante de 54 écrans, Le Petit Prince débute sa carrière à la 4e place du box office local et engrange plus de 650 000 dollars canadiens de recettes en 3 semaines (74 000 spectateurs environ). Sur des combinaisons plus restreintes, Un + une réunit 16 000 entrées sur un maximum de 12 écrans sur la même période, tandis que Dheepan en comptabilise 8 300 dans un maximum de 8 salles. 3 sorties, 3 combinaisons et 3 genres distincts donc, pour une moyenne de spectateurs par écran relativement correcte sur un marché difficile.
À l'issue du mois de février, Belle et Sébastien, l'aventure continue s'affiche dans 50 salles au Québec et recense près de 37 000 entrées en 2 semaines. Pour leur part, Ange et Gabrielle (5 100 entrées) et Avril et le monde truqué (2 200 entrées) démarrent chacun dans une dizaine de cinémas. Sur un marché particulièrement concurrentiel, le cinéma français maintient donc une présence importante au Québec.