Unifrance a organisé le 19 mai, sur son pavillon cannois, un déjeuner consacré aux écritures singulières que sont la 3D, la réalité virtuelle (VR) ou encore le transmédia. L’ouverture de sections dédiées à ces nouvelles œuvres courtes au sein de festivals prestigieux comme la Berlinale, Melbourne ou la Mostra se génralise et les réalisations françaises y sont massivement présentes.
La diversité de la French Touch en matière de nouvelles écritures filmiques est particulièrement probant. En témoignent des œuvres comme Wei or Die de Simon Bouisson – fiction interactive récompensée à Liège et à Miami – Notes on Blindness: Into Darkness d’Arnaud Colinart, Amaury La Burthe, Peter Middleton et James Spinney – documentaire interactif en VR sélectionné à Sundance et primé à Tribeca – ou encore The Race de Michaël Le Meur – essai animé en 3D relief multisélectionné et primé à Sapporo.
En réunissant une cinquantaine de professionnels internationaux – producteurs (Fabienne Servan-Schreiber, Nicolas Schmerkin), artistes (Pierre Friquet, Remo Scherrer), institutionnels (Wallonie-Bruxelles Images (WBI), Swiss Film, Film Fund Luxembourg) et programmateurs (Enrico Vannucci, Frédéric Boyer) – l’événement fut ainsi l’occasion d’aborder la place de ces films, leurs publics, leur financement et leur circulation.
En marge de la rencontre soutenue par TitraFilm, trois œuvres VR françaises ont été présentées aux convives : Notes on Blindness: Into Darkness, mais aussi Sens de Charles Ayats, Armand Lemarchand et Marc-Antoine Mathieu (Tribeca 2016) et I, Philip de Pierre Zandrowicz.
Remerciements à l’association Prenez du Relief