Samedi 3 décembre avait lieu, au Casino de Beyrouth, au Liban, la remise des 4e Trophées Francophones du cinéma, en présence notamment de Costa Gavras, président de cette édition, d'Abderrahmane Sissako, président de l'Association des Trophées, et d'Adama Ouane, administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie.
Une trentaine de films (longs et courts métrages) avaient, sélectionnés par le jury au cours de l'année et dont plusieurs ont été primés samedi, avaient été visionnés au cinéma Montaigne de l'Institut Français du Liban, entre le 22 novembre et le 1er décembre. Dix-sept pays francophones étaient représentés dans le cadre de ces trophées: l'Algérie, l'Arménie, la Belgique, le Canada, le Congo, la Côte d'Ivoire, la France, le Gabon, la Guinée, le Liban, le Luxembourg, le Maroc, la Roumanie, le Sénégal, la Suisse, la Tunisie et le Vietnam.
Le Trophée du Meilleur film est allé à À peine j'ouvre les yeux de Leyla Bouzid, et celui du Meilleur court à Congo, un médecin pour sauver les femmes, de Angèle Diabang.
L'actrice Loubna Abidar a reçu le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Much Loved de Nabil Ayouch, et c'est Simon Abkarian qui est reparti avec le prix d'interprétation masculine pour Une histoire de fou, de Robert Guédiguian.
Côté Trophées du Meilleur second rôle, Rachida Brakni (pour Maintenant ils peuvent venir) et Benoît Poelvoorde (Le Tout Nouveau Testament) ont été récompensés.
Deux master classes avaient été organisés au cinéma Metropolis, toujours dans le cadre des Trophées, avec Abderrahmane Sissako et avec Costa-Gavras.
Toutes les informations sur le site des Trophées Francophones du Cinéma.