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Arrivée au festival de Xavier Beauvois, de Raymond Depardon et Claudine Nougaret, de Vincent Macaigne, et de Mélanie Thierry et Emmanuel Finkiel.

Tous vont venir présenter leur film et participer au traditionnel Q&A, lors des présentations au Walter Reade Theater, encore et toujours plein, ou presque. On constate avec intérêt que, contre toute attente, Eugène Green s'exprime en anglais, mais, au détour d'une conversation, parlera de "nourriture précipitée" plutôt que de "fast food".

Parallèlement, les masterclasses se multiplient : Rachid Hami au cinéma Uptown Flicks de Harlem, puis Xavier Legrand à la Fordham University, suivi dEmmanuel Finkiel et Mélanie Thierry, au même endroit. Le réalisateur et sa comédienne évoqueront notamment la question de l’adaptation fidèle d’une oeuvre ("une oxymore" selon Emmanuel Finkiel, pour qui "il n’y a pas d’adaptation fidèle, il y a l’oeil d’un cinéaste qui joue comme une sorte de tamis avec l’oeuvre et ne garde que certaines émotions, réflexions, sentiments"). Ils parleront ensuite de l’oeuvre de Duras en général et de la question omniprésente de la honte et du mensonge dans son oeuvre. Ils évoquent l’esthétique du film, un peu brouillée, comme la période elle-même, et comme en contraste avec le message de la France gaulliste, clair et net. La masterclass se conclue par une lecture par Mélanie des premières pages de "La douleur", devant un auditoire captivé.