Lors du débat qui a suivi la projection des Invisibles, presque uniquement des hommes ont pris la parole, demandant notamment à Louis-Julien Petit s'il n'était pas trop dur de diriger des femmes. Pendant la séance d'autographes qui a suivi, plusieurs femmes sont venues se confier au réalisateur, dont une, qui a connu la rue, et qui lui a dit :
"Quand on est une femme pauvre au Japon, il y a deux combats à mener de front : celui d'être une femme, et celui de se battre contre la précarité."
Il n'y a pas de mot japonais pour dire "sans-abri", c'est le mot anglais "homeless" qui est utilisé.