Le démarrage automnal des activités cinématographiques est marqué chaque année par les trois grands festivals de la rentrée que sont Venise, Toronto et San Sebastian. Malgré les nuances liées à la crise sanitaire, cette rentrée particulière ne déroge pas à la règle et propose à la presse internationale de nouveaux films français attendus.
À Venise, la présence du cinéma français a généré de nombreux articles dans la presse internationale.
Mandibules, le dernier film de Quentin Dupieux a fait l’unanimité de la presse. Sur TheFilmStage.com on le définit comme "son film le plus soigné, le plus cher et ce n’est pas un hasard si c’est aussi son meilleur".
https://thefilmstage.com/venice-review-quentin-dupieux-delivers-surreal-uproarious-comedy-in-mandibules/
Dans HeyUguys on peut lire que "la seule chose sérieuse du film a consisté à faire une comédie très amusante et politiquement incorrecte".
https://www.heyuguys.com/mandibules-review/
The Hollywood Reporter remarque à propos d'Amants, le dernier film de Nicole Garcia en compétition à Venise, "trois fortes performances d'acteurs".
https://www.hollywoodreporter.com/news/lovers-amants-film-review-venice-2020
Dans Variety, la réalisatrice dit de son film qu'il évoque "la morsure nuisible de l’amour".
https://variety.com/2020/film/global/venice-film-festival-lovers-nicole-garcia-1234759545/
Côté TIFF, on lit dans The Hollywood Reporter à propos de Nicolas Maury qu’il est "clairement un talent à suivre, capable de jongler avec des changements de tonalités extrêmes". Garçon chiffon, son premier film, a connu sa première mondiale dans ce festival.
https://www.hollywoodreporter.com/news/my-best-part-garcon-chiffon-film-review-tiff-2020
Passion simple, le nouveau film de Danielle Arbid, était en compétition à San Sebastian. Cinemania remarque "sa sensualité sans artifices" et "une impressionnante Laetitia Dosch, qui aurait mérité un prix".
https://cinemania.20minutos.es/noticias/san-sebastian-2020-passion-simple-por-que-lo-llaman-amor/
Pour Fotogramas, la comédienne "livre une performance sans faille" et s’annonce comme "un bon choix pour le jury" :
https://www.fotogramas.es/festival-de-san-sebastian/a34102468/passion-simple-danielle-arbid-adaptacion-annie-ernaux/
La presse internationale se fait aussi l’écho des nouvelles sorties en ce début du mois de septembre.
Police, le nouveau film d’Anne Fontaine, débarque le 2 septembre en Suisse romande. Cette sortie a pu compter sur un fort appui de la presse locale :
"Un film sombre et maîtrisé sur la force du doute et le poids du devoir", lit-on dans le quotidien La Liberté.
https://www.laliberte.ch/news/culture/cine--tv/trois-flics-et-un-cas-de-conscience-575169
"C’est l’événement cinématographique de la rentrée" a annoncé pour sa part la Radiotélévision Suisse, qui lui a consacré un « spécial culture » :
https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/rendez-vous-culture-anne-fontaine-cineaste-scenariste-et-actrice-?urn=urn:rts:video:11551501
Tu ne connais pas Papicha : tel est le titre italien de Papicha, premier long-métrage de Mounia Meddour, récemment sorti en Italie. Pour Cinecitta News, c’est un film "d’un grand impact émotionnel, qui touche à des sujets ouvertement féministes, exemptés de didactisme".
https://news.cinecitta.com/IT/it-it/news/55/83063/la-ribellione-di-papicha-nell-algeria-fondamentalista.aspx
Pour La Rivista del Cinematografo, "Papicha propose un univers entièrement féminin dans lequel il n'y a pas de place pour la pitié ou la lamentation".
https://www.cinematografo.it/recensioni/non-conosci-papicha/
Également sortie en Italie, Tout ce qu'il me reste de la révolution trouve un écho dans le quotidien communiste Il Manifesto, pour lequel la réalisatrice Judith Davis livre avec son film "une réflexion amère, quoique timide, sur l'état de crise de la gauche européenne, qui n’arrive plus à rassembler les foules autour d'un quelconque idéal".
https://ilmanifesto.it/cosa-resta-della-rivoluzione-il-sogno-infranto-del-sessantotto/
Été 85 arrive aux Pays-Bas en ce début septembre et compte déjà plus de 16 000 entrées au box-office. Le quotidien De Volkskrant estime que "ce drame chaleureux et sincère est peut-être le film le plus personnel de son auteur".
https://www.volkskrant.nl/cultuur-media/ete-85-is-juist-in-zijn-eenvoud-bijzonder-met-een-oprechte-toon-en-knap-doorvoelde-emoties~b72ca100/
Bien que pour le mensuel cinéma De FilmKrant, il s’agit "d’un film nostalgique pour adolescents, dans lequel Ozon garde consciemment le pied léger".
https://filmkrant.nl/recensies/ete-85/
Les médias russes ont accueilli chaleureusement le dernier film de Dominik Moll, Seules les bêtes, sorti fin août. Pour Sobesednik, le réalisateur fait ressortir "l'effrayante absurdité de la nature humaine".
https://sobesednik.ru/kultura-i-tv/20200828-magiya-zverya-pugayushij-absur
Pour TimeOut, La Magie des bêtes (le titre russe) est "un film brillant, expressif et original".
https://www.timeout.ru/artwork/magiya-zverya/review
Sur Kinoart.ru, on peut lire que Dominik Moll est "l’un des réalisateurs français les plus originaux" :
https://kinoart.ru/interviews/lyublyu-prizrakov-koldunov-dvoynikov-i-eto-nikak-ne-meshaet-sotsialnomu-pafosu
En Espagne, 3 films français ont fait leur rentrée ibérique :
Le quatrième long-métrage de Mohamed Hamidi, Une belle équipe, a été davantage salué par la presse que par le public. Elpalomitron.com le définit comme "un film intelligent, moderne, une bouffée d’air frais".
https://elpalomitron.com/va-por-nosotras
Un divan à Tunis, à propos duquel Cinemanía souligne : "Les racines, l'appel de la terre originelle sont dans l'âme de ce premier film qui traite avec humour et légèreté de la révolution culturelle arabe".
https://cinemania.20minutos.es/criticas/un-divan-en-tunez/
Malgré une sortie discrète, Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais a été remarqué par la presse espagnole. Cinemanía le définit comme "un collage de 450 films pour surmonter (ou transmettre) le chagrin et l'angoisse".
https://cinemania.20minutos.es/criticas/no-creas-que-voy-a-gritar/
Pour OtroscinesEuropa, il s’agît "d’un éblouissant journal vidéo personnel où le cinéma devient à la fois un refuge et une prison".
http://www.otroscineseuropa.com/no-creas-que-voy-a-gritar-de-frank-beauvais/
Au Canada, le cinéma français fait sa rentrée avec notamment Les Parfums, de Grégory Magne, qui obtient au Québec sa meilleure performance internationale. Pour LesArtsZe.com, c’est "un film charmant, tout en nuances et en fragrances".
https://lesartsze.com/les-parfums-un-film-charmant-tout-en-nuance-et-en-fragrances-a-voir-au-cinema-le-clap/
Dans Le Devoir, on peut lire que "le charme discret du film fonctionne bien dans l’ensemble" et le journal le conseille "à un public épris de fragrances cinéphiles délicates".
https://www.ledevoir.com/culture/cinema/584904/les-parfums-le-charme-discret-de-la-subtilite
Finissons cette revue de presse avec l'Océanie, en soulignant le très bon accueil par la presse australienne du film Les Traducteurs, de Régis Roinsard.
The Australian le présente comme "un mélange entre Agatha Christie et Hitchcock (…) avec un complot extravagant présenté de façon attrayante".
http://theaustralian.smedia.com.au/HTML5/PrintPages.aspx?doc=NCAUSRV/2020/09/12&from=13&to=13
Enfin dans The Autralian Financial Review, principal quotidien économique du pays, on souligne la capacité de Régis Roinsard à "créer une œuvre cinématographique convaincante à partir de matériaux très improbables".
Rendez-vous avec la presse internationale le mois prochain !
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