Les programmes audiovisuels confirment leur statut de locomotive de l’export d’animation française. C’est d’ailleurs un point de vue partagé par deux revues qui ont chacune publié un article sur le sujet.
L’article de Ben Croll dans Variety, intitulé « Animated Series Are Growing Export for French Producers » et l’article de Romina Rodriguez dans Señal News, « French Animation, a global power in a very challenging business », font l’éloge des programmes animés français et des professionnels qui les produisent et les vendent à l’étranger.
Parmi les professionnels français questionnés pour ces articles, nous retrouvons de nombreux membres d’Unifrance tels que Corinne Kouper de TeamTO, Raphaële Mathieu de Cyber Group Studios, Morgann Favennec de Xilam Animation, Mélanie Errea de MIAM! Animation (MIAM! distribution) ou encore Sophie Audouin-Mamikonian de Princess SAM Pictures.
Les deux auteurs s’accordent à dire que les productions françaises ont une carte à jouer dans une industrie en demande de contenu, mais très compétitive. L’atout français, ce sont des professionnels de l’animation qui savent depuis longtemps chercher des sources de revenus en dehors de nos frontières et qui s’adaptent maintenant aux nouveaux enjeux de l’ère digitale (notamment grâce à une présence renforcée en ligne, par exemple sur Youtube).
Pour eux, la force des programmes animés français, notamment pour les programmes destinés aux plus petits, repose sur la qualité des scénarios comme de l’image et sur des thèmes abordés très forts (écologie, tolérance, inclusion…). Ils notent aussi que les professionnels français font très attention aux messages relayés dans leurs programmes, pour qu’ils aient une portée éducative, tout en étant distrayant pour les plus petits.
Les deux auteurs voient l’animation française comme un secteur de plus en plus porteur qui bénéficie de la demande accrue en contenus jeunesse et/ou éducatif, notamment de la part des plateformes américaines depuis le début de la crise sanitaire.