Unifrance publie le premier bilan annuel dédié aux œuvres audiovisuelles françaises et à leur diffusion sur les chaînes de télévision étrangères. L'analyse, qui se base sur des données fournies par Glance – Médiamétrie sur l'année 2021, porte sur 5 pays : Allemagne, Espagne, Etats-Unis, Italie et Royaume-Uni.
En 2021, l’export des programmes audiovisuels français dans le monde s’élève à 375,9 M€ de recettes, en progression de 6 % sur un an : il s’agit d’un nouveau record historique après celui enregistré en 2020.
Dans le souci d’être au plus près des besoins de ses membres et au pouls de l’actualité des marchés, Unifrance a souhaité analyser d’une manière précise la diffusion des œuvres audiovisuelles dans plusieurs pays sur l’année 2021. Ce premier bilan annuel se concentre sur cinq territoires majeurs pour le rayonnement de la production audiovisuelle française que sont l’Allemagne, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie et le Royaume-Uni. Partant de la spécificité de ces cinq paysages audiovisuels et de l’offre globale de programmes offerte aux publics sur les petits écrans, la présence des œuvres françaises est scrutée et détaillée à partir des données fournies par Glance – Médiamétrie.
Les deux premiers pays de l’exportation des programmes français tous genres confondus restent identiques à l’affiche des années précédentes : l’Allemagne demeure le pays où les œuvres françaises sont les plus diffusées, avec un succès public marqué pour les documentaires ; elle est suivie par l’Espagne qui, en 2021, a particulièrement valorisé sur ses écrans les productions hexagonales dont le nombre dépasse même celui des programmes provenant des États-Unis. Dans les deux pays, l’audiovisuel français se positionne ainsi en première position, avec une production variée, signe de sa vitalité et gage de sa pleine intégration au sein de ces deux marchés clés. L'Italie, troisième pays d’exportation de programmes français, est aussi un partenaire privilégié pour notre pays et, en 2021, le premier partenaire mondial pour la fiction.
S’agissant du Royaume-Uni et des États-Unis, la force et la richesse de la production locale dans les deux pays rendent plus difficile la circulation des programmes européens et français, en particulier les séries. Toutefois, l’animation française est particulièrement prisée, notamment aux États-Unis, deuxième acheteur mondial après l’Allemagne, avec des programmes essentiellement visibles sur les plateformes non linéaires. À noter en 2021 une belle percée outre-Atlantique de quelques fictions et séries françaises comme Laëtitia ou Dix pour cent, dont la quatrième saison a été primée lors des Emmy Awards, ou le documentaire Kubrick par Kubrick a également été récompensé.
Derrière ces performances, que ce soit en matière de diffusion ou de chiffre d’affaires, ce sont bien le travail et le savoir-faire des professionnels de l’audiovisuel français, ainsi que le talent de nos créateurs, qui sont reconnus ; ce sont également l’exception culturelle et les valeurs françaises et européennes qui sont mises en valeur et stimulées.
Unifrance et ses membres doivent pouvoir collectivement s’appuyer sur des outils d’évaluation économique adaptés pour améliorer encore la circulation des œuvres françaises à l’international en fonction de la réalité des différents marchés. La consolidation de ce volet économique côté audiovisuel est donc un axe de développement important pour notre association, qui a à cœur d’affiner sans cesse sa stratégie pour répondre plus efficacement aux attentes des professionnels. Ce premier bilan sera ainsi enrichi par l’analyse d’autres territoires, et complété par un indicateur mensuel qui nous permettra de suivre les diffusions des œuvres françaises dans 14 pays étrangers tout au long de l’année.
Etude
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