Les principales plateformes SVOD continuent de déployer des modèles hybrides. Ceux-ci permettront peut-être une plus grande transparence de leurs données de consommation. De son côté, la contraction du marché de la vidéo à la demande par abonnement se poursuit. Les plateformes AVOD et FAST, présentées comme des nouveaux El Dorado, soulèvent néanmoins de nombreuses interrogations, notamment à propos de la rentabilité de leurs modèles.
Ce douzième numéro du « Digest Veille Numérique », réservé aux adhérents d’Unifrance, s’intéresse aux événements du marché mondial de la distribution numérique durant les mois de septembre, octobre et novembre 2022.
Les mutations du marché de la SVOD s’accélèrent. Si l’engouement pour l’AVOD et les chaînes FAST est bien présent pour compenser les tensions en cours, de nombreuses interrogations demeurent. La rentabilité par utilisateur est en effet plus faible. La saturation de l’offre se retrouve encore aggravée par cette multiplication de services, d’autant que certaines chaînes FAST se lancent elles aussi dans la production de contenus originaux.
Globalement, les investissements dans les productions originales, notamment locales, se poursuivent, mais la question de leur mise en avant n’a jamais été aussi prégnante. Peu de productions locales auront en effet rencontré le succès de La Casa de Papel. Certains, notamment David Zaslav, Directeur Général de Warner Bros. Discovery, réfléchissent à rompre avec le principe de diffusion exclusive pour mettre l’accent sur une meilleure rentabilisation des œuvres.
Enfin, l’arrivée des offres hybrides des plateformes globales pourrait marquer les débuts d’une transparence sur leurs informations de visionnages. Les initiatives en ce sens se multiplient.
La veille numérique quotidienne d’Unifrance est disponible sur le compte Twitter dédié @UnifranceNum.
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