Avec humour et délicatesse, la comédie romantique Septième Ciel, réalisée par Alice Vial raconte la rencontre entre Jacques et Rose, deux octogénaires qui vont ensemble redécouvrir la sensualité et l’amour. Virginie Boireaux, directrice générale de Have A Good One (HAGO) et distributrice internationale de la série, nous détaille ses principaux atouts et dévoile des débuts prometteurs à l’international.
La série est disponible sur OCS en France depuis le 19 janvier.
Unifrance : Comment est né le projet ?
Virginie Boireaux : C'est lors de visites à sa grand-mère, elle-même en maison de retraite, que Clémence Azincourt, la créatrice de la série, a pensé à ce cadre pour l'écriture de cette série.
Quel est le pitch de la série, en quelques phrases ?
VB : C’est une magnifique histoire d’amour et de désir entre Jacques, presque 80 ans, que sa fille a placé en maison de retraite et qui pense s’éteindre dans ce « mouroir », et Rose une résidente elle aussi presque octogénaire, drôle, originale et lumineuse. Lorsqu’ils se rencontrent, c'est le coup de foudre, et leur histoire d’amour va bouleverser les vies de tous ceux qui les entourent. Galvanisés par le désir et l’amour, Jacques et Rose vivront leur passion envers et contre tous les petits désagréments et grands obstacles liés à la vieillesse…
Qu’est-ce qui fait la singularité de cette série ? Quels sont ses atouts pour séduire un public international ?
VB : La série traite d’un sujet encore très tabou, en France mais pas uniquement : la fin de vie, la vieillesse, les personnes âgées. On pourrait penser que le sujet est « aride », complexe, gênant même, parfois anxiogène, bref pas très sexy. Et pourtant… ! La galerie de personnages créés par Clémence Azincourt, Alice Vial et Clément Marchand est extraordinairement riche, on croise toutes les générations (personnel soignant, patients, familles) et on s’attache à chaque personnage car on se projette, ou on les connaît déjà. Le sujet est totalement universel : on peut tomber follement amoureux et s’épanouir sexuellement à tout âge, et ce jusqu’à la fin de sa vie – bref il n’est jamais trop tard pour s’aimer et pour jouir de la vie.
Quelles sont vos ambitions pour le programme à l’international ?
VB : Septième Ciel est une série qui suscite déjà un incroyable engouement, sûrement dû en partie aux préjugés qui sont balayés dès le premier épisode. Les thèmes abordés, très actuels et peu traités sur ce mode « dramedy », et son côté universel, nous confortent dans l’idée que la série a sa place auprès de chaînes grand public, et de plateformes qui défendent ces valeurs, avec un traitement bienveillant, touchant et drôle.
Vous avez présenté la série lors de la session de pitchs du Coming Next from France, qui a eu lieu pendant le Series Mania Forum. Quelles sont vos impressions après cette session ? Avez-vous déjà des contacts ou des pistes pour l’export de la série ?
VB : Nous avions déjà conclu une vente avec Télé-Québec qui va bientôt diffuser la série, et reçu des offres non-linéaires de plusieurs pays. Les retours de la session Coming Next from France sont dithyrambiques, nous avons reçu de nouvelles offres linéaires de pays européens mais aussi d’Amérique Latine, ainsi que sur le format, notamment des pays anglophones.