* Tables rondes et interviews
Tables rondes, interviews télé, presse, radio, internet… chaque jour artistes, personnalités du cinéma franco-mexicain et médias se rencontrent au Festival d’Acapulco. Pour cette 6e édition, quelque 70 journalistes latino-américains et français ont fait le voyage. Chaque artiste est interviewé une dizaine de fois en moyenne pendant toute la durée du festival. Une séance radio et un plateau TV (réunissant chacun plusieurs journalistes) sont enregistrés pour chaque film ; les tables rondes qui réunissent les équipes de la sélection se tiennent au Club Unifrance, dans les jardins de l’Alliance française, enfin les séances radio ont lieu au théâtre Juan Ruiz de Alarcon.
Aujourd’hui, les interviews de Claude Miller et des équipes de « Comment j’ai tué mon père », « C’est la vie » et « Un jeu d’enfants » dans notre galerie photo.
* Aurélien Recoing aime le court-métrages : interview
Premières impressions du festival d’Acapulco :
J’adore ! Acapulco, en nous déplaçant tous, nous donne un autre regard sur nos propres œuvres et nous permet de rencontrer un public tout à fait autre, très direct. Un jeu d’enfants a été projeté hier soir et le public mexicain a très bien reçu le film qu’ils ont ovationné ; les gens ont eu peur, ils criaient dans la salle, une réaction absolument incroyable ! D’ailleurs j’ai remarqué que pour Comment j’ai tué mon père, un film de genre, plus difficile, plus complexe, le public était debout, attrapé par l’histoire. Il s’agit donc d’un public qui peut être transporté par tout type de film.
Aurélien Recoing a assisté hier à la séance de courts-métrages, où l’on découvre en un acteur de longs… un fan (et un acteur) de courts ! :
Ce qui est très bien avec le court, c’est que comme la programmation est mixte, tout le monde, public français et public mexicain, a pu rentrer en contact avec les deux cultures, ce qui est intéressant comme « contamination » d’une culture par l’autre, comme échange, ça donne des perspectives. Alors que quand on projette un long métrage français ou un long métrage mexicain, cela peut attirer deux publics différents, ce n’est pas forcément les mêmes personnes qui vont voir les longs français ou mexicains. La programmation alternée de ces courts franco-mexicains permet une réelle mise à feu d’un échange franco-mexicain, je crois donc que ce principe de programmation est à développer.
En ce qui me concerne, j’adore le court, j’ai participé à une douzaine de courts-métrages dans toute ma carrière, dont 5 cette année ! Pour dire que le court me plaît ! Il permet à mon sens de faire que la recherche soit l’objet même de la production. Le court permet de tenter des choses, d’expérimenter, de plonger dans des rôles, des personnages très divers ; ce que j’ai fait notamment cet automne : j’en ai fait cinq. Le court donne plus de liberté intérieure, davantage de créativité dans l’interprétation. D’autre part, l’expérience du court aide à celle du long et pour les acteurs, les metteurs en scène et pour les équipes techniques. Tout le monde s’y met, à toutes les échelles, le plus souvent sans y gagner un sous mais l’investissement personnel, la solidarité qui opère font progresser toute la production du court : les jeunes producteurs par exemple apprennent à produire, à expérimenter des plans et recherches de financement. Je viens de finir le deuxième court d’une jeune metteur en scène : Zoé Galleron, qui sort de la Fémis section scénario. On a eu 12 jours de tournage, dans des conditions de long au niveau de la technique, du décor, de la préparation du film, de la production par Balthazar qui s’essaie au long-métrage également. Cette possibilité de faire, d’être dans un travail de transmission d’un savoir-faire des aînés aux plus jeunes a été une belle expérience.
Enfin, en ce qui concerne la sélection française de ce festival, j’ai particulièrement aimé le court-métrage d’Eric Lacroix que je trouve très sensible. Ce film a l’avantage de représenter un moment de vie très fort, joué par de grands acteurs dont Annie Girardot qui nous donne à voir toute son âme de jeune fille qu’Eric a su saisir d’une façon admirable. Dans Ta Sœur, je trouve la forme et la réalisation vraiment très réussies même si, personnellement, je suis moins pris par l’histoire. Enfin, le film de Eric Valette représenté ici par Olivier Berlemont, même si j’éprouve une certaine gêne sur le propos, m’a plu pour sa mise en scène formidable et le jeu excellent des acteurs.
On retrouve Aurélien Recoing, demain samedi 1er décembre pour la présentation officielle de L’Emploi du temps.
*Présentation officielle du Vélo de Ghislain Lambert
Ovationné par un public mexicain enthousiaste, c’est tout simplement à vélo que Benoît Poelvoorde a rejoint la scène du Théâtre Juan Ruiz de Alarcon !
* Présentation officielle de Reines d’un jour
Après une séance chaleureuse, nourrie en rires et réactions, Marion Vernoux et Karin Viard ont rejoint leur public pour se prêter au jeu des Questions-réponses.