Le 55e Festival de Cannes s’est conclu par un total de 7 prix officiels pour des productions ou coproductions françaises.
La Palme d’or attribuée à The Pianist de Roman Polanski couronne le travail de StudioCanal, déjà vainqueur l’an passé avec La Chambre du fils de Nanni Moretti, et des producteurs Alain Sarde (Films Alain Sarde) et Robert Benmussa (RP Productions).
Quatre autres producteurs français s’illustrent au palmarès cannois 2002. Tout d’abord Humbert Balsan (Ognon Pictures), heureux producteur de Intervention divine d’Elia Suleiman (Palestine), qui remporte le Prix du Jury, ainsi que le Prix Fipresci de la Critique internationale.
Puis Denis Freyd (Archipel 35), coproducteur du film Le Fils des frères Dardenne, qui s’est vu remettre le Prix d’interprétation masculine pour l’acteur belge Olivier Gourmet.
Ensuite, Arlette et Alain Benguigui (Sombrero), à l’origine du film Bord de mer de Julie Lopes-Curval (France), auréolé par la prestigieuse Caméra d’Or, récompensant le meilleur premier long métrage de toutes les sections cannoises.
Mais aussi Anne-Dominique Toussaint (Films des Tournelles), productrice du film italien Respiro d’Emanuele Crialese détenteur du Grand prix de la Semaine internationale de la critique.
Et enfin Fabienne Vonier (Orsans Productions), coproductrice du plus récompensé des films, L’ Homme sans passé d’Aki Kaurismaki (Finlande), qui décroche à la fois le Grand prix et la Meilleure interprétation féminine pour son interprète Kati Outinen. À noter que Flach Pyramide International, filiale de Pyramide, vendeur à l’étranger de Intervention divine et de Bord de mer, conclut donc cette 55e édition avec un palmarès impressionnant.
Ces nombreuses récompenses soulignent, si besoin était, le rôle majeur joué par les sociétés françaises dans la production internationale, aux côtés des auteurs de grand renom, rôle largement facilité par l’ouverture des systèmes publics de soutien en vigueur dans l’Hexagone.