Pour la 10e année consécutive, Unifrance, l’ambassade de France et la société de cognacs Martell organisent le Festival Le Cinéma français aujourd'hui en Russie, du 26 septembre au 4 octobre 2009.
Cette édition continue de creuser un sillon qui débuta à Moscou et qui, ces quatre dernières années, relia des villes de province qui ont accueilli avec un enthousiasme constant cette manifestation qu’ont soutenue et accompagnée les artistes français des films sélectionnés par les distributeurs russes. De Vladivostok à Kaliningrad, de Novossibirsk à Ekaterinbourg, de Rostov-sur-le-Don à Nijni-Novgorod, cet événement aura parcouru des milliers de kilomètres et réjoui autant de spectateurs.
Pour cette édition « anniversaire », le festival revient à Novossibirsk et s’achèvera à Moscou.
La sélection des huit films présentés en avant-première a été établie par les distributeurs russes, afin que l’événement serve de rampe de lancement à la sortie commerciale des films, tant au niveau national que régional: Bancs publics (Versailles Rive-Droite) de Bruno Podalydès, L'Emmerdeur de Francis Veber, Enfin veuve d’Isabelle Mergault, La Journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld, Mes stars et moi de Laetitia Colombani, Romaine par moins 30 d’Agnès Obadia, Un prophète de Jacques Audiard, ainsi que OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius (qui ouvrira le festival dans les deux villes).
Ces huit films seront accompagnés d’une prestigieuse délégation artistique: Michel Hazanavicius et Louise Monot (OSS 117 : Rio ne répond plus), Jacques Audiard, Tahar Rahim et Reda Kateb (Un prophète), Bruno Podalydès (Bancs publics), Valérie Mairesse (Enfin veuve), Laetitia Colombani et Mélanie Bernier (Mes stars et moi), Agnès Obadia (Romaine par moins trente), Jean-Paul Lilienfeld (La Journée de la jupe).
Cette année, Unifrance a pris la décision d’ouvrir cette sélection à d’autres œuvres. Deux films « cannois » ( L'Armée du crime de Robert Guédiguian et Le Père de mes enfants de Mia Hansen-Love), une vraie histoire franco-russe ( Le Concert de Radu Mihaileanu, en sa présence et celle de l’acteur principal du film, Alexeï Guskov), ainsi qu’un film de patrimoine nouvellement restauré par les fondations Groupama Gan et Thomson, Les Vacances de M. Hulot de Jacques Tati (qui sera suivi d’un goûter pour enfants) compléteront donc cette programmation.
Enfin, une nuit du court-métrage composée de quatre programmes de films emblématiques de la production française des trente dernières années sera proposée dans les deux villes, dont Le Mozart des pickpockets (oscar et césar 2008), Dialogue de sourds ou encore La Vis (avec respectivement Pierre Richard et Jean Reno, deux comédiens très populaires en Russie).
La délégation sera également composée de représentants d’Unifrance, de l’ambassade de France à Moscou, de la Fondation Groupama Gan et de la Fondation Thomson et se rendra dans les deux villes.
Durant ces dix années, le cinéma français a accompagné l’extraordinaire révolution qui s’est déroulée dans l’industrie cinématographique russe : le nombre de salles de standard international est passé de 15 à 2 000 ; la fréquentation annuelle, de 37 à 123 millions de spectateurs ; la part de marché du cinéma russe, de moins de 1% à plus de 25%... Pendant ce temps, le cinéma français est passé de 10 films en salle à plus de 50 chaque année ; le nombre de copies de films en circulation, de 50 à plus de 4 000 ; le nombre de spectateurs, de 40 000 à plus de 7 millions !
L’année 2009 est bien évidemment marquée par la crise, le nombre de spectateurs ayant décru, non seulement pour les films français, mais aussi pour l’ensemble des cinématographies (- 22% de spectateurs entre le deuxième et le premier trimestre 2009). Néanmoins, avec 24 nouveaux films sortis durant les neuf premiers mois, le cinéma hexagonal tire très honorablement son épingle du jeu.
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10 ans de cinéma français en Russie