Le 53e Festival du film de Londres ouvrira ses portes mercredi. Il accueillera une trentaine de productions françaises pendant dix jours.
La section French Revolutions sera composée de douze films montrés en avant-première: 36 vues du Pic Saint-Loup, Les Beaux Gosses, L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, L'Epine dans le cœur, La Fille du RER, Hadewijch, Ne me libérez pas je m'en charge, Partir, Persécution, Les Regrets, Villa Amalia et White Material.
Micmacs à tire-larigot, Le Père de mes enfants et Un prophète seront pour leur part projetés lors des soirées de gala, tandis qu’une dizaine d’autres titres seront proposés dans les diverses sections du Festival.
De nombreux artistes feront le déplacement outre-Manche: Serge Bromberg pour l’Enfer de Henri-Georges Clouzot (Park Circus), Frederick Wiseman pour la Danse (Soda Picture), Mia Hansen-Love et Louis Do de Lencquesaing pour Le Père de mes enfants (Artificial Eye), Jean-Pierre Jeunet pour MicMacs à tire-larigot, (E1 Entertainment), Catherine Breillat pour Barbe Bleue (New Wave Films), Claire Denis pour White Material (Artificial Eye), Bruno Dumont pour Hadewijch (New Wave Films), Jacques Audiard pour Un prophète (Optimum Releasing) et Jane Birkin pour 36 vues du Pic Saint-Loup (New Wave Films), etc. La presse sera assurée par les distributeurs britanniques.
Elia Suleiman (Le Temps qu’il reste) et Riad Sattouf (Les Beaux Gosses) viendront quant à eux défendre leur film, tout comme Gaspar Noé (Soudain le vide) invité par le festival à une discussion ouverte avec le public.
Unifrance organise en parallèle du Festival BFI du film de Londres - 2009 des leçons de cinéma avec Catherine Breillat et Bruno Dumont à la London Film School, école de cinéma réputée qui compte nombreux réalisateurs et professionnels du cinéma britannique comme diplômés parmi lesquels Mike Leigh et Michaël Mann. Catherine Breillat présentera Barbe-Bleue le 19 octobre, et Bruno Dumont présentera Hadewijch le 21 octobre. Les projections seront suivies d’une discussion avec les étudiants.
Depuis le début de l’année, une trentaine de films français ont trouvé le chemin des salles en Grande-Bretagne. Plusieurs sont sortis avec succès : c’est le cas de Coco avant Chanel (Optimum Releasing) qui, avec 500 000 entrées, prend la seconde place des films en langue française derrière Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (Alliance / Momentum Pictures) en 2001 (783 000 entrées). Le diptyque Mesrine (Alliance / Momentum Pictures) obtient également un joli succès avec un cumul de 200 000 entrées pour les deux épisodes.
Le 20 octobre Unifrance, en collaboration avec l’Institut français, organisera une rencontre à l’attention des professionnels des deux pays. Cet événement permettra à chacun de faire plus ample connaissance et sera pour les exportateurs français l’occasion d’un moment privilégié avec les distributeurs britanniques.