Les 3es Rencontres franco-espagnoles se sont déroulées les 12 et 13 janvier à Paris.
Environ 150 professionnels de chaque côté des Pyrénées se sont réunis pour discuter de la situation actuelle de l’industrie et de la volonté commune de rapprocher le cinéma français et espagnol.
Dix-huit mois après les précédentes Rencontres franco-espagnoles qui s'étaient tenues à Madrid, Antoine De Clermont-Tonnerre (président d’Unifrance), Véronique Cayla (présidente du CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée) et Ignasi Guardans (directeur général de ICCA) ont présenté les enjeux de ces réunions entre professionnels du cinéma des deux pays.
Après une introduction des marchés français et espagnols, Ignasi Guardans a présenté la nouvelle loi du cinéma espagnol et la « orden Ministerial » mettant en application celle-ci. La question du piratage et de l’offre légale a ensuite été abordée et les deux pays ont présenté leurs positions respectives à cette problématique, à savoir la loi Hadopi en ce qui concerne la France et la commission de propriété intellectuelle pour l’Espagne.
Puis les intervenants ont évoqué les évolutions de financements des films, les conséquences de la crise économique sur la production et la possibilité de voir certains opérateurs de télécommunication y jouer un rôle de plus en plus important.
La seconde journée a permis de faire l’état des lieux de la coproduction franco-espagnole. Les deux pays ont montré un fort désir d’encourager les coproductions et d’harmoniser les législations.
L’assemblée a ensuite assisté à la présentation des programmes Ibermedia et Fonds Sud, qui constituent une aide financière non négligeable pour les coproducteurs.
L’après-midi fut consacrée au marché de coproductions des projets espagnols et français.
La France et l’Espagne ont des rapports intenses qui ne se traduisent peut être pas encore assez dans l’industrie. C’est pourquoi il est important de prévoir et d’entreprendre une mise en place claire et informative des accords de productions, qui pourraient, comme il a été suggéré, s’inspirer de l’accord franco-allemand. Une proposition de « comité de suivi de l’accord de coproduction » mise en place par le CNC et l’ICAA a été évoquée en conclusion.
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