Cannes 2010 s’est terminé sur un soulagement de la part des sociétés françaises d’exportation. Les deux dernières éditions avaient été marquées par un recul à la fois des ventes et des prix.
Aujourd’hui si les vendeurs français savent qu’il sera difficile de retrouver les montants d’il y a trois ou quatre ans pour certains territoires comme le Japon ou la Russie, les ventes repartent.
Il faut dire que les films français étaient bien exposés en compétition pendant le Festival international du film de Cannes - 2010, avec 3 productions françaises : Tournée de M. Amalric, La Princesse de Montpensier de B. Tavernier, Des hommes et des dieux de X. Beauvois ; et plusieurs coproductions comme Un homme qui crie, Hors-la-loi, Copie conforme, ou encore la Palme d’Or Oncle Boonmee (qui se souvient de ses vies antérieures) ; et que le palmarès a distingué nombre d’entre eux.
De l’avis général, pour les sociétés qui avaient à proposer des films nouveaux, le marché est enfin dynamique.
Les acheteurs étrangers demeurent très sélectifs, rares sur les préventes, orientés sur les films d’auteur notamment ceux qui s’appuie sur un genre bien identifié.