Le film de Pascal Elbé a reçu lundi 6 septembre le prix de la mise en scène ex-aequo.
Tête de Turc distribué par K-Films Amérique sortira dans la foulée du festival ce vendredi 10 septembre à Montréal, Québec et Sherbrooke et le distributeur a décidé de maintenir le film en primeur au cinéma quartier latin qui a vécu 12 jours au rythme du festival crée et toujours présidé par Serge Losique.
La présence française a été particulièrement importante cette année au Festival des films du monde de Montréal - 2010 avec pas moins de 5 films en compétition mondiale et 3 films français en compétition mondiale des premières oeuvres. De multiples présentations de films hors compétition ont complété ce tableau pour un total de 59 films français toutes catégories confondues présentés au public québécois, un record dans un festival international. Les artistes se sont également déplacés en nombre à Montréal en cette fin d'été, des têtes d'affiches comme Nathalie Baye à qui un hommage a été rendu ou Gérard Depardieu qui a donné un classe de maître mais également de nombreux réalisateurs et acteurs qu'Unifrance a contribué à inviter. C'est le cas pour des films qui sont déjà achetés par des distributeurs québécois et qui sortiront prochainement en salle comme Bertrand Tavernier (Dans la brume électrique et La Princesse de Montpensier), Pascal Elbé (Tête de turc) ou encore Marc Barbé (Nanneri la soeur de Mozart). C'est également le cas pour des films sans distributeur qui trouvent au FFM une occasion de rencontrer le public et d'éventuels acheteurs comme Jean-Paul Salomé (Le Caméléon), Michaël Cohen (Ca commence par la fin) ou encore Jacques Richard (L'Orpheline avec en plus un bras en moins).
Ce FFM a également été l'occasion pour Unifrance de rencontrer quasiment tous les distributeurs québécois et de poursuivre avec eux la réflexion engagée à Paris en janvier sur les mesures qui pourraient être adoptées afin de pérenniser l'actuelle embellie du cinéma français (voir étude jointe). Le soutien aux festivals ainsi que l'aide aux distributeurs notamment pour le déplacement des artistes français au Québec seront bien évidemment poursuivis mais pourraient être complétés par quelques nouvelles orientations. Unifrance étudie ainsi actuellement plusieurs pistes qui vont de la participation à Ciné Québec, la principale réunion annuelle des exploitants en janvier à l'organisation à Paris d'un "press-junket" dédié à la presse québécoise en passant par une incitation à réduite les délais de sortie des films entre la France et le Québec.