L’édition du BIFF - 2010, éclairée par la présence de Juliette Binoche, représente la fin d’une période.
Monsieur Kim, l’un des trois fondateurs, quitte la présidence de la manifestation, et un nouveau « palais », en construction depuis trois années, sera prêt en septembre 2011 pour accueillir les projections, les conférences de presse et le marché.
Nouvelle présidence, nouveau lieu, l’édition 2011 représente un challenge pour les organisateurs qui doivent faire face à une concurrence accrue sur la même période.
Notamment le Festival de Tokyo dont le marché se veut un sérieux concurrent, et le Festival d’Abu Dhabi qui tente d’être le nouveau lien entre les cinémas d’Europe et d’Asie.
A son habitude le festival a rempli une partie de son contrat : les salles sont pleines et les débats intéressants. Par comparaison avec d’autres festivals, le BIFF reste un festival important et majeur dans la région, en témoigne l’augmentation du nombre d’exportateurs français inscrits au marché cette année, au nombre de 8 (STUDIOCANAL, , Kinology, Le Pacte, Playtime, Wide, Coproduction Office et Urban Sales).
Marché que d’aucuns disaient moribond l’année dernière et qui connaît un sursaut salvateur avec un nombre de stands en hausse de 45 à 51, de sociétés également avec 108 contre 75 en 2009. Le nombre d’accrédités, 789 contre 780, n’augmente pas aussi significativement mais la vraie différence fut le nombre de rendez-vous, en nette hausse selon tous les participants français. Il semble que la forme actuelle du marché, mêlant suites-bureaux et open spaces, soit idéale. Là aussi, l’année prochaine et son changement de lieu seront à surveiller de près.
En attendant les participants français se sont dits satisfaits des services offerts par l’ombrelle EFP - European Film Promotion (suite-bureau servant de point de rendez-vous, de boîte aux lettres, et disponibilité du personnel de l’EFP), et s’accordent à constater qu’ils ont pu rencontrer quasiment tous leurs clients coréens, mais aussi asiatiques (beaucoup de participants de Hong Kong et Taïwan notamment, moins de Japonais), et surtout les voir dans un cadre plus propice et détendu qu’à l’AFM, Berlin ou Cannes, et ainsi approfondir les relations avec eux.
L’ombrelle EFP permet également d’avoir une visibilité plus forte au cœur du marché en tant que stand européen qu’isolément.