Pour la quatrième fois, l’Ambassade de France et le Bureau du Cinéma organisent à Berlin le Festival du Film Français qui présente au public berlinois du 8 au 14 juillet des avant-premières et des films non-vendus.
Comme les années précédentes, les organisateurs du festival ont mis un point d’honneur à avoir une sélection diversifiée, de manière à ce qu’elle soit révélatrice de l’ensemble des productions françaises. Cette année, elle compte donc 18 films, tous sortis en France entre 2000 et 2004. On pourra ainsi assister aux projections de Chouchou de Merzak Allouache, Comment j'ai tué mon père de Anne Fontaine, Demi-tarif de Isild Le Besco, Filles Uniques de Pierre Jolivet, La petite Lili de Claude Miller, Le Coût de la vie de Philippe Le Guay, Les jours où je n'existe pas de Jean-Charles Fitoussi, Pas sur la bouche d’Alain Resnais, Sansa de Siegfried, Une femme d'extérieur de Christophe Blanc, Venus et fleur de Emmanuel Mouret, Vert Paradis de Emmanuel Bourdieu et Pas de repos pour les braves, Du soleil pour les gueux et Ce vieux rêve qui bouge, tous trois de Alain Guiraudie qui est donc particulièrement bien accueilli par le festival.
Enfin, la Trilogie (Un couple épatant, Cavale et Après la vie) de Lucas Belvaux sera présentée en avant première avant sa sortie en Allemagne les 15, 22 et 29 juillet distribué par Kool Filmdistribution. Le réalisateur se rendra à Berlin pour l’ouverture officielle du festival avec Cavale, le jeudi 8 juillet à 20h.
Alain Guiraudie, pour ses trois moyens et longs métrages en sélection, et Emmanuel Bourdieu pour Vert Paradis feront eux aussi le déplacement pour présenter leurs films.
A noter également, l’hommage rendu à Jean Gabin qui aurait célébré ses cent ans cette année. Trois de ses grands films seront donc projetés dans les deux cinémas traditionnellement occupés par le festival (le Cinéma Paris et le Filmtheater am Friedrichshain). Il s’agit de Touchez pas au grisbi un film réalisé par Jacques Becker et sorti en France en 1954, Le jour se lève de Marcel Carné qui date de 1939 et Mélodie en sous-sol, signé Henri Verneuil en 1963.