BO uniFrance : "De rouille est d'os" et "Amour" poursuivent leurs carrières aux États-Unis
Amour voit sa distribution passer de 15 à 36 copies aux États-Unis/Canada anglophone (Sony Classics) et engrange 562 000 $ de recettes supplémentaires (environ 75 000 entrées), pour 1,3 M$ au total (soit 175 000 entrées). Le film enregistre cette semaine la meilleure moyenne par copie au box-office américain.
Le déploiement progressif de la combinaison, dite "Platform Release", avait déjà été mise en œuvre par Sony Classics pour la distribution de la précédente Palme d’or de Michael Haneke, Le ruban blanc, en 2010. Elle avait permis au film d’atteindre 2,2 M$ de recettes au box-office (soir environ 302 000 spectateurs). L’émulsion suscitée par la sélection de Amour aux Oscars dans cinq catégories pourrait permettre au film d’atteindre près de 5 M$ de recettes avant la fin de son exploitation nord-américaine.
Aux Pays-Bas (Cinéart), le film continue de fédérer le public avec 163 000 entrées comptabilisées en dix semaines, soit la 4e meilleure performance en langue française recensée sur ce territoire depuis le début des années 2000. Amour totalise près de 1,5 million de spectateurs à l’international.
De rouille et d'os compte près de 1,6 M$ de recettes aux États-Unis/Canada anglophone (Sony Classics), soit environ 200 000 entrées. Le film est quasiment assuré de supplanter les performances de la précédente réalisation de Jacques Audiard, Un prophète (Sony Classics), qui avait terminé sa carrière américaine à 2 M$ de recettes (soit près de 280 000 entrées). Cependant, l’augmentation de la combinaison de De rouille et d’os de 79 à 168 copies en 9e semaine ne s’est pas convertie proportionnellement aux guichets des salles américaines, avec 343 000 $ de recettes recensées soit environ 2 000 $ pas copies en moyenne.
En Allemagne (Wild Bunch), le film poursuit sa carrière et compte 86 000 spectateurs après trois semaines à l’affiche, une performance déjà bien supérieure aux 17 000 entrées réalisées outre-Rhin par Un prophète (Sony) en 2010. Sorti sur un périmètre resserré de 35 copies en Russie (WDSSPR), le film draine 2 800 spectateurs lors de son premier week-end en salle, une performance faible mais conforme aux attentes du distributeur local. De rouille et d’os totalise près de 900 000 entrées à l’international.
Après mai opère un démarrage moyen en Italie (Officine Ubu) avec 13 000 entrées recensées sur 34 copies la semaine de sa sortie. Des résultats toutefois plus encourageants que ceux réalisés par ce même film sur les territoires européens francophones avec 4 000 entrées en Belgique (A Film) en sept semaines et 2 000 spectateurs en Suisse romande en cinq semaines.
Largement vendu à travers le monde, Après mai pourra compter en 2013 sur des sorties prévues en Allemagne (NFP), Espagne (Vertigo), Russie (Carmen Film), au Brésil (Imovision) ou encore aux États-Unis (IFC Films) et en Australie (Palace Films), deux territoires où L’heure d’été, du même réalisateur, avait signé ses meilleures performances internationales avec respectivement 237 000 et 110 000 entrées.
Matthieu THIBAUDAULT