Biographie
Après une licence Histoire, Valérie Osouf part vivre au Sénégal pendant sept ans, où elle réalise son premier film en 1996, Sans Commentaire, le pays où l’on n’arrive jamais, un documentaire en 16mm avec des personnes expulsées de France suite à l’adoption des Lois dites Pasqua - Debré (BFC Productions).
À Dakar, après un passage en fac de Philosophie interrompu par une année de grève, elle effectue un master de journalisme sur la distribution cinématographique en Afrique de l’ouest. En parallèle, elle exerce en presse écrite et pour la radio (Le Monde, RFI, Sud FM), principalement dans les desks Culture, et réalise un film court avec des sourds démutisés, Verbotonal (ISSIC).
De retour à Paris, Valérie développe différents projets liés à l’identité postcoloniale et suit une formation en scénario à la Fémis, sous la direction de Jacques Akchoti.
En 2008, elle achève avec Gaëlle Le Roy la coréalisation d’un documentaire historique, Cameroun : Autopsie d’une Indépendance, diffusé sur France 5, la TSR et la RTBF (Program33).
Ce film obtient le prix du public au Festival international du film d’Histoire de Pessac et sera projeté dans une centaine de séances avec débats en France, au Cameroun et en Allemagne.
Au printemps 2010, Valérie démarre le tournage de son premier long-métrage documentaire, L’Identité Nationale (Granit Films), abouti en avril 2012, juste avant le scrutin présidentiel français. Le film sera sélectionné dans une quinzaine de festivals en France et à l’étranger (Documentary Voices de Dubaï, Bafici de Buenos Aires, Dockanema de Maputo, Mediawave de Budapest, le FIGRA, Bagdad film festival..), distribué en VOD et en DVD sur différentes plateformes et diffusé en streaming exclusif sur le site de Télérama.
En janvier 2014, Valérie termine un court-métrage documentaire sur l’Histoire collective et la mémoire intime face à la maladie d’Alzheimer, Je te le rappelle, Tu t’en souviens. Ce film court a pour l’instant été présenté aux festivals de Ljubljana, Münich, Zagreb ainsi qu’aux Rencontres Cinématographiques de Bejaïa. Il est publié sur le site de la revue d’Art contemporain "Afrikadaa" et a été sélectionné pour les prochaines Rencontres Internationales des Cinémas Arabes de Marseille et l’exposition Made in Algeria, qui s'est tenue au Mucem en 2016.
Ces deux derniers films sont produits par Granit films, la structure de production qu’elle a cofondée avec les cinéastes Alain Gomis et Newton Aduaka. À ce jour, la société a produit 5 longs-métrages et 7 courts-métrages, parmi lesquels Félicité de Alain Gomis (Ours d'Argent à la Berlinale et Étalon d'Or au FESPACO) et Le Voyage de Keltoum, de Anis Djaad (lauréat dans plusieurs festivals).
En 2016 et 2017, Valérie Osouf réalise un portrait du cinéaste Abderrahmane Sissako au sein du Petit Dragon, la société d'Emmanuelle Lepers, dont la version de 52 minutes, Cinéaste aux Semelles de Vent, a été diffusée sur Arte le 24 mai 2017 et dont la version longue Par-Delà les Territoires, débute sa carrière en festivals à Guangzhou docs en décembre 2017.
Valérie développe deux projets actuellement : une installation muséale, Colonial Remix, coproduite par Gaëlle Jones chez Perspective films et Le Tout-Monde, un long-métrage documentaire pour le cinéma, coproduit par Emmanuelle Lepers, avec laquelle elle poursuit sa route.
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