Synopsis
Fils d'un marchand de vin de la Courtille, Dominique est devenu, à vingt ans, un des plus habiles voleurs à la tire de la bande de Malichot, le roi des vide-goussets. Risquant de se faire arrêter par la maréchaussée dans son quartier de la Courtille, Dominique, qui prendra bientôt le nom de Cartouche, trouve refuge dans l'armée. Il y fait la rencontre de deux coquins, La Taupe et La Douceur, qui seront ses futurs lieutenants et ses plus fidèles amis. Volant la caisse du régiment, il est rattrapé et enfermé. Il s'évade et rencontre dans un cabaret une charmante jeune bohémienne, Vénus, que tourmentent deux gendarmes. Il la délivre et désormais, Vénus sera sa compagne. Elle l'aide à cacher le trésor volé à l'armée. Cartouche revient à Paris et supplante Malichot, à la tête de ses voleurs. D'une poignée d'hommes sans foi ni loi, Cartouche fera la première organisation criminelle, pillant et volant sans vergogne, faisant régner la terreur à travers Paris et ses environs, rançonnant et achetant les consciences, bref, une des plus redoutables bandes de hors-la-loi qui ait jamais existé. Au cours de ses aventures forcenées, bien qu'aimant tendrement sa fidèle Vénus, Cartouche est tenté par l'amour d'une dame inaccessible, Isabelle de Ferrussac, la femme du premier policier du royaume. Pour elle, il volera les diamants du Grand Turc, mais il veut qu'elle se donne à lui et ne s'aurait s'imposer dans la violence. Malichot, qui n'a pas pardonné à son jeune émule de l'avoir supplanté, le trahira auprès de la police ; et c'est ainsi que Cartouche sera cerné par les lieutenants du roi, dans ce vieux moulin où il avait donné rendez-vous à la belle Isabelle. Accourue à son secours, Vénus trouvera la mort. Cartouche, portant sa femme dans ses bras, ira, au bal donné par les Ferrussac, arracher aux danseurs et aux dames leur joyaux pour en couvrir la dépouille de Vénus. Avec La Douceur et La Taupe, quelques brèves années restent à Cartouche pour venger Vénus, piller tout ce qui passe, avilir les consciences, mépriser les riches et les puissants.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (33)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Les Films Ariane, Filmsonor Marceau, Mondex Films
- Production étrangère : Vides Cinematografica
- Exportation / Vente internationale : STUDIOCANAL
Générique détaillé (10)
- Adaptation : Daniel Boulanger
- Scénaristes : Daniel Boulanger, Philippe De Broca, Charles Spaak
- Directeur de la photo : Christian Matras
- Auteur de la musique : Georges Delerue
- Monteuse : Laurence Mery-Clark
- Ingénieur du son : Jean Rieul
- Costumes : Rosine Delamare
- Producteurs : Georges Dancigers, Alexandre Mnouchkine
- Voix : Bernard Haller
- Chef décorateur : François De Lamothe
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Aventure, Comédie
- Langue de tournage : Français
- Origines : France (75.0%), Italie (25.0%)
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1961
- Sortie en France : 07/03/1962
- Durée : 1 h 54 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 24994
- Visa délivré le : 22/02/1962
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : Scope
- Format son : Mono
- Interdiction : Aucune
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie | Titre local |
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Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
Tout simplement un des meilleurs film de cape et d'épées jamais réalisé en France avec ce sommet de la collaboration Belmondo/De Broca et cette vision romancée du brigand Cartouche. La première partie donne dans l'aventure picaresque ébouriffante, en narrant l'irrésistible ascension de Cartouche de voleur anonyme de la cour des miracles à soldat déserteur puis son retour triomphal à la tête des brigands. Le ton se fait farceur et rigolard à travers ses péripéties rocambolesque (cette scène de bataille grotesque où nos héros désertent) mais où se dessine néanmoins les thèmes sociaux et la vocation de Robin des Bois français de Cartouche.
Les officiers noble s'y amusent des pertes de leurs soldats, chair à canon dont ils n'ont cure et dont ils n'attendent que de s'approprier la solde. La caractérisation de Cartouche et de ses acolytes donne dans l'inspiration à la Dumas et ses trois mousquetaires. Virevoltant, bagarreur et charmeur Cartouche donne évoque un D'Artagnan tandis que le massif Jess Hahn à la force herculéenne (et ironiquement nommée La Douceur) est un simili Porthos, le raffiné et séducteur Jean Rochefort faisant lui penser à Aramis (et plus précisément inspiré du Capucin, vrai acolyte de Cartouche issu de la noblesse). Le rythme trépidant, les bagarre homériques et l'atout charme de Claudia Cardinale et la mise en scène anarchique de De Broca font le reste mais c'est véritablement dans sa seconde partie que le film décolle complètement.
Cartouche tout puissant y est gagné par l'orgueil et au risque de se perdre poursuit de ses assiduités une comtesse, seul objet qui se refuse à sa convoitise. Le ton change progressivement pour se faire plus mélancolique et sombre, laissant enfin éclater le flamboyant score romanesque de Georges Delerue. La tonalité romantique fonctionne vraiment bien lors des entrevues avec la comtesse (magnififque Odile Versois) mais c'est Claudia Cardinale et le destin de son personnage qui emporte totalement lors d'une conclusion étonnement mélancolique après l'ouverture insouciante et pétaradante.
Même si quelques imperfections se font voir par rapport au souvenir d'enfance (festival de faux raccords durant les bagarres), une grandes réussites qui parvient à être relativement fidèle à l'hisoire de Cartouche (la description de la Cour des Miracles, la manière dont il est trahi par un sbires le jalousant).