Synopsis
Après cinq années passées dans un pénitencier américain pour usage et trafic de stupéfiants, Bruno Calgagni (Patrick Dewaere) rentre en France et va chez son père, René (Yves Robert). Sa mère est morte pendant son absence. Très vite, celui-ci accuse Bruno d'etre le principal responsable de sa disparition, un suicide en fait. Désespéré, le jeune homme quitte son père, mais il a décidé de faire front et de réussir sa réintégration sociale. Un office de placement d'anciens drogués le dirige vers une librairie où Bruno fait la connaissance de Catherine (Brigitte Fossey) dont il tombe amoureux. La librairie appartient à Adrien Dussart (Jacques Dufilho), un homosexuel pittoresque, mélomane, intelligent et extremement attachant qui assiste, attendri et paternel, à l'idylle qui se noue sous ses yeux. Mais, pour Bruno, le chemin n'est pas facile. Catherine cède parfois aux vertiges de la drogue et il lui faut l'aider. Il veut aussi reprendre le dialogue avec son père mais celui-ci s'enferme dans une attitude de refus meme quand Bruno découvre, par hasard, qu'il a une maitresse. Une occasion lui permet de retrouver son vrai métier : celui de menuisier, ce qui le sépare un peu de Catherine. Un jour, Bruno apprend que son père a eu un accident de travail et qu'il est cloué au lit, à demi impotent, refusant meme de voir son amie. Mais le jeune homme saura forcer la porte et le coeur du vieil homme.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (24)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Sara Films
- Coproductions : Antenne 2, Société Française de Production (SFP)
- Distribution France : Parafrance
Générique détaillé (20)
- Producteurs délégués : Alain Sarde, Roland Girard
- Scénaristes : Jean-Paul Török, Claude Sautet, Daniel Biasini
- Directeur de la photo : Jean Boffety
- Auteur de la musique : Philippe Sarde
- Assistants à la réalisation : Jacques Santi, Yvon Rouve, Jean-Louis Monthieux, Michel Thibaud
- Monteuse : Jacqueline Thiedot
- Ingénieur du son : Pierre Lenoir
- Costumes : Corinne Jorry
- Assistant son : Denis Carquin
- Assistants opérateurs : Michel Abramowicz, Pierre Boffety, Christian Vivier
- Cadre : Jacques Renoir
- Directeurs de production : Antoine Gannagé, Gérard Gaultier
- Monteuse son : Marie-Thérèse Boiche
- Assistante monteuse : Catherine Bernard
- Scripte : Geneviève Cortier
- Bruitage : Jean-Pierre Lelong
- Directeur de casting : Dominique Besnehard
- Chef décorateur : Dominique André
- Mixage : Jean Nény
- Régisseur général : Louis Grau
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Drogue
- Langue de tournage : Français
- Origine : France (100.0%)
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1980
- Sortie en France : 15/10/1980
- Durée : 1 h 50 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 51669
- Visa délivré le : 22/10/1980
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (2)
Palmarès (1)
Les César du Cinéma Français
France, 1981
César du meilleur acteur dans un second rôle : Jacques Dufilho
A propos
Anecdotes
Patrick Dewaere s'est violemment emporté envers Patrice de Nussac (un journaliste du "Journal du dimanche") qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille. Trahi par celui qu'il considérait son ami Dewaere le frappe d’un coup de poing. Par la suite l'acteur subit un boycott de la presse, des médias et des producteurs qui hésitent désormais à l'employer. Il n'est alors plus interviewé et, fait nouveau en France, son nom est supprimé du générique du film Un mauvais fils.
Gérard Depardieu avait été initialement choisi par Claude Sautet pour le rôle de Bruno. Finalement, il revint sur son premier choix, considérant alors Depardieu comme trop "assuré" et pas assez fragile pour camper le personnage principal. Heureusement pour Jean-Louis Livi qui devait lui annoncer la nouvelle, Gérard Depardieu venait d'être demandé par François Truffaut pour jouer dans La Femme d'à côté.
Critique
Toute une série de films passionnants et importants nous ont montré de manière très pessimiste une société en crise et - semble-t-il - sans espoir de salut : Loulou de Maurice Pialat, Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard, Le Rebelle de Gérard Blain, Extérieur nuit de Jacques Bral, etc. Un mauvais fils, neuvième film de Claude Sautet, dresse aussi un constat de crise : marginalité des drogués et des homosexuels, marginalité des travailleurs immigrés, crise de la famille et des valeurs traditionnelles, chômage, incommunicabilité, affrontement des générations, vieillissement, mais tout en donnant de notre temps une photographie sans complaisance, il cherche une voie de salut. Par la tendresse, la volonté et l'amour, ses personnages se tirent vaille que vaille d'affaire.
Il y a, sous-tendant ce cinéma "grand public" ancré plus que jamais dans la réalité quotidienne des années 80 et dans un milieu – au contraire des films précédents de Claude Sautet – exclusivement ouvrier et homogène (certes Dussart le libraire appartient à la bourgeoisie, mais sans doute pas à celle des affaires, c'est un esthète fortuné que la faillite guette), une générosité sympathique et un optimisme communicatif.
Le regard est simple et chaleureux. Ainsi la description de Dussart, de sa révolte, de ses angoisses, de son inclinaison à sombrer, lui aussi, comme tant d'autres, mais aussi de sa volonté farouche de "survivre".
On trouvera peut-être que tout s'arrange trop bioen, que les crises sont - finalement - sans trop de peine surmontées. Mais cela, heureusement, advient (parfois) pour qui veut s'en donner la peine. Sautet nous donne ici quelques raisons d'espérer, nous en avons besoin.
© Christian Bosséno, "Saison Cinématographique 1980".