Synopsis
Dans un château délabré du XVIIe siècle, propriété d'une famille de nobles désargentés, on attire les touristes avec la complicité du garagiste local. Jusqu'au jour où arrivent un séduisant gangster et ses deux complices qui transportent le butin de leur dernier méfait. La famille de châtelains n'a aucunement l'intention de laisser passer une pareille aubaine.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (13)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Les Artistes Associés, Fildebroc Productions
- Production étrangère : Produzioni Europee Associati (PEA)
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Les Artistes Associés
Générique détaillé (16)
- Adaptation : Daniel Boulanger, Claude Sautet
- Scénaristes : Philippe De Broca, Daniel Boulanger
- Directeur de la photo : Jean Penzer
- Auteur de la musique : Georges Delerue
- Assistants à la réalisation : Christian Fuin, Georges Pellegrin
- Monteuse : Françoise Javet
- Costumes : Jacques Fonteray
- Producteur étranger : Alberto Grimaldi
- Producteurs : Michelle De Broca, Philippe De Broca
- Assistant opérateur : Michel Lebon
- Cadre : Gilles Bonneau
- Directeur de production : Jean Pieuchot
- Assistante monteuse : Christiane Lack
- Scripte : Suzanne Durrenberger
- Décors : Dominique André
- Photographe de plateau : Georges Pierre
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Langue de tournage : Français
- Origine : France (100.0%)
- EOF : Non précisé
- Année de production : 1968
- Sortie en France : 06/02/1969
- Durée : 1 h 38 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 34543
- Visa délivré le : 04/02/1969
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
- Interdiction : Aucune
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Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Point de vue
Voici peut-être le chef d’oeuvre de Philippe de Broca. La fantaisie de l’auteur s’épanouit dans une comédie délicieuse et maîtrisée de bout en bout. Le désir sexuel est au centre du film. C’est la frustration entraînée par le déroulement de l’intrigue (les actions à mener pour voler le butin doivent passer avant la bagatelle) qui génère la plupart des gags. Certains passages sont dignes de Lubitsch quant à la portée des allusions, quant au niveau de maitrise du double-sens des scènes mais dans le même temps, le film baigne dans une atmosphère de volupté tranquillement désinhibée. Ca commence par la lubricité des personnages féminins. Le généreux décolleté d’une Maria Shell rayonnante, les jambes dénudées de Marthe Keller, les papouilles tendancieuse que se font la mère et la fille distillent un peu d’érotisme en même temps qu’elles participent à un tout d’une merveilleuse sensualité. La nature ensoleillée, les couleurs éclatantes, les pastiches baroques de Delerue, la jeunesse retrouvées des vieilles gloires Madeleine Renaud et Yves Montand…tout concourt à faire de ce film un plaisir de tous les instants. Ainsi des quelques digressions: les valses à l’arrivée au château, la famille qui cueille des fleurs sur le chemin de la messe…Ces séquences inutiles à une intrigue pourtant particulièrement bien huilée ne font rien d’autre qu’exalter la joie d’être au monde.
Le diable par la queue est donc un film lumineux, aussi lumineux que les derniers films de Jean Renoir. Mais il contient également quelques traces de mélancolie qui le rendent encore plus précieux. La prédilection de Philippe de Broca pour les rêveurs en dehors du monde s’exprime ici à travers le personnage de Jeanne. La façon qu’il a de faire ressentir la nostalgie, mais aussi la niaiserie, de ce protagoniste en lui faisant jouer de façon récurrente un même motif au piano -encore un superbe thème de Delerue- est admirable d’évidence. En dépit de son état d’esprit qui l’éloigne des combines de sa famille, Jeanne aura d’ailleurs un rôle décisif dans l’intrigue. De plus, selon une figure de style typique des collaborations de de Broca et Boulanger, les seconds rôles parfaitement croqués révèlent parfois le temps d’une scène une vraie profondeur, une singularité qui est ici généralement liée à leur libido. Exemple: l’éditorialiste réac joué par Claude Piéplu qui régale le spectateur de ses diatribes anti-tout avant de se révèler amoureux déçu. Derrière les délices de la comédie épicurienne, la tristesse n’est donc jamais loin même si toujours mise en scène avec l’élégance coutumière du cinéaste.
Bref, Le diable par la queue révèle la poétique de son auteur sous une forme synthétique, lumineuse et ravissante. C’est bien cela qu’on a coutume d’appeller « chef d’oeuvre », non ?
Source : films.nonutc.fr