Synopsis
Un écrivain célèbre, Clive Langham (John Gielgud), sait qu'il va mourir. Dans la nuit qui précède son 78e anniversaire, il élabore sa dernière oeuvre, un récit dont les principaux personnages sont les membres de sa famille, en particulier son fils Claude (Dirk Bogarde). En meme temps, il est la proie d'un cauchemar. Des évènements angoissants ont lieu sur un terrain de football où de nombreux personnages sont arretés et détenus. Peu à peu ses personnages se melent aux évenements du stade. Un autre thème de son récit est le suicide de sa femme. En est-il responsable ? Ses rapports avec son fils en ont-ils été affectés. Quoiqu'il en soit Claude, dans son reve, prononce un réquisitoire contre un jeune soldat accusé de meurtre, un réquisitoire qui pousse sa femme Sonia (Ellen Burstyn) à se dresser contre lui. Il imagine aussi que son fils a une maitresse, Hélen. Le lendemain, au repas d'anniversaire, les personnages du livre apparaissent dans la réalité, sous un jour totalement différent. Il y a là Claude, Sonia et le jeune soldat qui n'est autre qu'un fils naturel de Clive. Le repas fini, l'écrivain regagne lentement sa demeure : la mort est proche.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (6)
Production et distribution (5)
- Production déléguée : Action Film
- Coproduction : France 3 Cinéma
- Production étrangère : Citel Films
- Production associée : Société Française de Production (SFP)
- Exportation / Vente internationale : Jupiter Communications/Jupiter Films
Générique détaillé (18)
- Scénariste : David Mercer
- Directeur de la photo : Ricardo Aronovich
- Auteur de la musique : Miklos Rozsa
- Assistants à la réalisation : John Lvoff, Florence Malraux, Guy Pinon
- Monteur : Albert Jurgenson
- Ingénieur du son : René Magnol
- Costumes : Catherine Leterrier
- Producteurs étrangers : Yves Gasser, Yves Peyrot, Klaus Hellwig
- Producteurs : Yves Gasser, Yves Peyrot, Klaus Hellwig
- Producteur exécutif : Philippe Dussart
- Coproductrice : Lise Fayolle
- Directeurs de production : Michel Choquet, Antoine Gannagé
- Monteur son : Claude Plouganou
- Assistant monteur : Jean-Pierre Besnard
- Scripte : Marie-José Guissart
- Chef décorateur : Jacques Saulnier
- Mixage : Jacques Maumont
- Régisseur général : Gérard Gaultier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Enquête métaphysique
- Thèmes : Vieillesse
- Langue de tournage : Anglais
- Origines : France, Suisse
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Suisse)
- Année de production : 1977
- Sortie en France : 09/02/1977
- Durée : 1 h 52 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 45943
- Visa délivré le : 08/02/1977
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (2)
Palmarès (2)
A propos
Le film est une métaphore de la création et de la désintégration, la création d'un roman à partir de souvenirs autobiographiques douloureux, la désintégration d'une cité imaginaire peu à peu envahie par la végétation, les arbres, rongé aux vers, envahie par les soldats et graduellement détruite par les explosions, pendant que les hommes retournent à l'état de nature. Si le film explore le processus de la création littéraire, il est aussi comme tout un grand film de Resnais un film d'architecte où les lieux filmés sont révélateurs des états d'âme des personnages.
Le film débute sur un travelling à partir du nom de la villa de Clive pour arriver, après un passage à travers le parc de nuit, au seuil de la maison où Clive écrit. C'est ainsi le nom de la villa qui donne son titre au film. Pourquoi ce nom alors que la providence ne joue aucun rôle dans le film ?
Dans le script, Resnais a précisé que l'une des nombreuses terrasses du film est située à Providence vile des Etats-Unis dont on voit effectivement une photographie agrandie comme toile de fond lors d'une séquence de dialogue entre Helen et Kevin. Il ne s'agit pas d'une photographie contemporaine de la ville mais bien plutôt de la ville telle que l'a connu son citoyen le plus célèbre, H. P. Lovecraft (1890-1937) qui y est né et y a travaillé allant même jusqu'à écrire "I am Providence".
Clive est atteint de la même douloureuse maladie qui tua Lovecraft, un cancer du colon et apprécie vraisemblablement les visions fantastiques de l'écrivain américain. Mais Resnais ne s'en tient pas à simple parallèle entre un écrivain de fiction et un écrivain réel. Il mobilise des processus de glissement-déplacement de sens qui sont à l'œuvre dans l'ensemble du film : sous l'apparence des noms, des fictions inventées, se cache une réalité lourde, complexe et oppressante qui réapparait sous différentes formes.
Source : cineclubdecaen.com
PRIX OBTENUS : ---- ------- 1978 : CESAR DU MEILLEUR DECOR DE "JACQUES SAULNIER" 1978 : CESAR DU MEILLEUR SCENARIO, DIALOGUE OU ADAPTATION (DAVID MERCER) 1978 : CESAR DU MEILLEUR SON DE (RENE MAGNOL/JACQUES MAUMONT)