Synopsis
Cambodge : un accord de paix est signé. Bien loin de Phnom Penh, Cheng Mean Chey est un petit village comme les autres et les villageois y vivent au rythme de la nature et des événements... Vint ans de guerre, de haines fratricides, de famine et d'exil y ont laissé des traces indélébiles. Tant bien que mal, la vie quotidienne s'organise avec en toile de fond, la menace permanente des attaques des Khmers Rouges et l'omniprésence des mines. A Chen Mean Chey, on vit au delà des frontières de la peur.
Générique
Réalisatrice (1)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : IO Productions
- Exportation / Vente internationale : Documentaire sur grand écran
- Distribution France : Documentaire sur grand écran
Générique détaillé (5)
- Producteur délégué : Dominique Paillet
- Directeur de la photo : Jean-Jacques Mréjen
- Monteur : Guy Barbero
- Ingénieur du son : Yves Capus
- Attachée de presse (film) : Nicole Lambert
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Documentaire
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1994
- Sortie en France : 12/04/1995
- Durée : 1 h 15 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 85.779
- Visa délivré le : 06/07/1994
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
A propos
"Le film d'Isabelle Quignaux a la force de ces paroles, de ces beaux visages sereins en dépit des cicatrices ineffaçables... "Les Joints des mines sont plus étanches que les chambres à air de nos vélos" épouse cette douleur-là par sa simplicité, par le temps qu'il accorde aux réalités de la vie. Des images où la vie parait l'emporter avec une telle évidence, que les protagonistes au fil de ces sènes au quotidien semblent poser autant d'actes de résistance... Mais au-delà de l'émotion, le film pose toute une série de questions loin d'être encore résolues : celle, par exemple des 120 000 rapatriés réduits à une mendicité effroyable, ou encore les 7 millions de mines enfouies qui continuent à faire ravage à travers le pays : 300 victimes par mois. Pourtant l'espoir et la dignité transparaissent dans les regards que l'on croise. Et si c'était un pays appelé à renaître que l'on rêvait ?"
(Rithy Panh - cinéaste)