Le capitaine Richau, ancien de la guerre d'Algérie, a participé à des activités subversives. Condamné, il se trouve, à sa sortie de prison, sans travail, sans argent et cruellement marqué par l'issue d'un combat qu'il n'a pas accepté. Il n'est pas tout à fait sans amis. Quelques anciens, dont l'un surtout, Douard, qui servit sous ses ordres, se proposent de l'aider. En vain. C'est dans ce climat psychologique qu'un jour, une jeune femme, Yo, le contacte. Il s'agit de participer à un hold-up : un sac postal contenant 500 millions, transporté par avion d'Orly. Son rôle : s'introduire dans l'avion, réduire l'équipage au silence durant le vol, lancer en parachute le sac postal, puis se parachuter lui-même. En bas, Yo attendra, à un endroit indiqué, en compagnie d'un complice. Or ce complice est Pierre, un ancien d'Algérie lui aussi, qui, pour sauver sa peau, fit condamner Richau. Une haine tenace, depuis, tenaille Richau. Il accepte donc de préparer le coup, mais dans le dessein suivant : amoureux de Yo, il partira avec elle une fois l'argent en main, accompagné de camarades ; ils iront tous créer une communauté en Amérique du Sud, mais les amis contactés ne veulent pas s'expatrier. Pourtant, Richau semble accepter que l'affaire se déroule comme prévu. L'endroit choisi pour le parachutage est une petite plage de l'Atlantique. Douard s'y trouve, comme Pierre. Quand Richau atterrit, il a pris volontairement un sac postal qui ne contenait pas d'argent. Pierre est furieux. Puis le drame éclate. Douard croit Richau menacé par Pierre. Il tire. L'autre riposte. Douard est tué. Quand Richau survient, c'est le duel à mort où Pierre finit par être abattu. Yo supplie Richau de fuir. Il refuse de quitter son copain mort. La police surgit, ouvre le feu. Richau, blessé à mort, s'enfonce dans la mer, laissant dans l'eau la trace de son sang.
Source : © Fiches du Cinéma