Synopsis
Dans le Tanger d'aujourd'hui, deux personnages croisent leurs chemins sans jamais se rencontrer. L'un est un écrivain français en panne d'inspiration, à la recherche des lieux et des personnages encore vivants d'une légende : celle du Tanger de la "zone internationale". L'autre est un gamin d'une douzaine d'années, venu du sud marocain avec le seul espoir de traverser clandestinement le détroit de Gibraltar pour arriver dans la terre promise de la communauté européenne... Ils séjournent dans la même ville mais vivent dans des mondes différents.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (4)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Astoria Films
- Productions étrangères : Schlemmer Film, Les Films de Brooklyn, ZDF - Zweites Deutsches Fernsehen
- Distribution France : Avanti Films
Générique détaillé (10)
- Producteur délégué : Mohamed Ulad Mohand
- Scénariste : Edgardo Cozarinsky
- Directeur de la photo : Jacques Bouquin
- Auteur de la musique : Juan Pena Lebrijano
- Assistant à la réalisation : Christophe Marillier
- Monteuse : Martine Bouquin
- Ingénieur du son : Cyril Moisson
- Producteur étranger : Christoph Meyer-Wiel
- Attaché de presse (film) : Emmanuel Vernières
- Assistants monteurs : Béatrice Clérico, Georges-Henri Mauchant
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Langue de tournage : Français
- Origines : Maroc, Allemagne, France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (Maroc, Allemagne, France)
- Année de production : 1998
- Sortie en France : 11/03/1998
- Durée : 1 h 27 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 89.210
- Visa délivré le : 22/12/1997
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Il me plaît de penser que la nuit, dans mon sommeil, tout autour de moi, la sorcellerie creuse ses tunnels invisibles dans tous les sens entre des milliers d’envoyeurs et de destinataires sans soupçons. Des sorts sont jetés. Le poison suit son cours. Les âmes sont dépossédées de la pseudo-conscience parasite qui se niche dans les recoins non surveillés du cerveau. On joue du tambour presque toutes les nuits. Cela ne me réveille jamais. J’entends les tambours et je les incorpore dans mon rêve, tout comme les cris nocturnes du muezzin. Même si dans le rêve je suis à New York, le premier " Allah Akhbar " efface le décor et transpose la suite en Afrique du Nord. Et le rêve continue.
(Paul Bowles - écrivain)