La Plante humaine
Synopsis
Monsieur Michel est veuf et retraité depuis peu, et mène une existence paisible en compagnie de son chien, de ses livres et de son téléviseur. Mais cette tranquille routine se transforme bien vite en cauchemar, par l'assaut d'images en provenance de la télévision, montrant les turbulences qui secouent le monde.
Générique
Réalisateur (1)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Arcadia Films
- Production étrangère : ONF - Office National du Film du Canada
- Distribution France : POM Films
Générique détaillé (6)
- Producteur délégué : Freddy Denaës
- Scénaristes : Pierre Hebert, Anne Quesemand
- Directeurs de la photo : Pierre-Laurent Chénieux, Pierre Stoeber
- Auteur de la musique : Robert Marcel Lepage
- Monteur : Fernand Belanger
- Ingénieur du son : Patrick Frederich
Galerie media
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Animation, Fiction
- Sous-genres : Drame psychologique
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Canada
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Canada)
- Année de production : 1997
- Sortie en France : 30/04/1997
- Durée : 1 h 18 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 81.761
- Visa délivré le : 19/03/1997
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
A propos
La place que la télévision occupe dans le film est plutôt allégorique. Le film présente la télévision comme une espèce de place publique où, virtuellement, tous les récits et toutes les images se retrouvent. C’est une sorte de cosmogonie dérisoire du monde actuel. L’autre aspect important dans le projet concerne le rapport entre le parlé, l’écrit et l’image. Dans un texte, Benveniste fait l’éloge du langage, expliquant qu’il serait extrêmement difficile d’illustrer la création du monde en peinture, en sculpture, en cinéma, alors que dans les sociétés préindustrielles, chaque soir, le conteur recrée le monde par la seule force du langage. L’introduction des récits mythiques dans le film pose la question du sens des images. (Pierre Hébert)
