Synopsis
Un bistrot d’un quartier de Lyon, La Mulatière dans les années cinquante : “Chez la mère Christain”. La patronne de ce bistrot, la Mère Christain, veuve, cinquante ans. Des mariniers, des ouvriers, des représentants de commerce, des filles perdues, des petites gens ; sa clientèle. A portée de main, le fleuve, les cheminées d’usine, les rails du chemin de fer. A portée de vue, la colline de Fourvière, la basilique Notre Dame. Influencée par l’écoute des “Maîtres du Mystère” à la radio et la lecture de numéros du magazine “Détective”, la Mère Christain mène une enquête très personnelle pour retrouver seule l’assassin de sa fille dont le corps a été découvert dans sa cave à charbon.
Générique
Réalisatrice (1)
Acteurs (8)
Production et distribution (2)
- Coproduction : Ciné 9 Productions
- Distribution France : CIPA
Générique détaillé (14)
- Productrice déléguée : Myriam Boyer
- Scénariste : Myriam Boyer
- Directeur de la photo : Dominique Chapuis
- Auteur de la musique : Roland Romanelli
- Monteuse : Claudine Merlin
- Ingénieur du son : Henri Roux
- Costumes : Jacqueline Bouchard
- Assistants opérateurs : Thierry Taïeb, Nicolas Manson
- Directrice de production : Marie-Pierre Paracel
- Attaché de presse (film) : Claude Philippot
- Assistantse monteuses : Gaëlle Boutin, Marie De La Selle
- Scripte : Edmée Doroszlai
- Décors : Frédérique Hurpeau
- Photographe de plateau : Robert Deyrail
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Langue de tournage : Français
- Origine : France (100.0%)
- EOF : Non précisé
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Cette enfant, c’était moi. Je parle des choses que j’ai vécues. J’étais une petite bonne femme incroyable, très consciente et responsable, très maternelle : une petite adulte au milieu des adultes, comme il arrive souvent dans les milieux difficiles. Le Riri, c’est mon père. Et en faisant le portrait de la mère Christain, j’ai voulu filmer la solitude de ma mère. (...) J’ai une mémoire énorme, je suis pleine de sensations, d’atmosphères, de musiques, de ces silences chargés des mots qu’on ne sait pas dire, et qui peuvent engendrer la violence. (...) C’est comme si j’avais poussé mon travail de comédienne au maximum. Je n’ai même pas eu l’impression de faire un film : je ne suis pas partie d’une écriture, mais des images que je voyais en moi. C’est pour ça que j’étais la seule à pouvoir faire le film. Des images ça se montre, ça ne s’explique pas. Le cinéma aujourd’hui est très explicatif, il veut donner un point de vue, et il veut plaire : l’apparence compte énormément. La Mère Christain tourne délibérément le dos à cette conception. (Myriam Boyer, “Le Figaro”, 10 décembre 1998)