Synopsis
Jean Renoir nous invite à pénétrer avec lui dans son petit théâtre où quatre histoires vont prendre corps...
1. Le dernier réveillon : Gontran, un riche bourgeois, grande gueule, paie un clochard pour qu'il regarde la fête de Noël de ses amis à travers la fenêtre du restaurant. Certains des clients gênés s'en vont ailleurs et tous sont rendus nerveux par cet observateur jusqu'à ce que le maître d'hôtel lui donne de la nourriture et du vin pour décamper. Le clochard apporte la nourriture à sa petite amie et sous le pont, ils font la fête en parlant ensemble. Ils se couchent et meurent de froid avec des sourires heureux sur leur visage.
2. La cireuse électrique : Emilie, ménagère maniaque tyranise son mari en lui imposant des patins pour le sol qu'elle cire avec amour. Un voisin surpend ces conversations incessantes et, demosntrateur de cireuse electrique, en vend une au couple. Emilie, utilise avec volupté la cireuse électrique. Mais son mari glisse sur le parquet et se tue... Elle ne ...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (15)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Son et Lumière
- Coproductions : Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF), Rai - Radiotelevisione Italiana
- Production étrangère : Bavaria Media Television
- Exportation / Vente internationale : Son et Lumière
Générique détaillé (7)
- Scénariste : Jean Renoir
- Directeur de la photo : Georges Leclerc
- Auteurs de la musique : Joseph Kosma, Jean Wiener
- Monteuse : Geneviève Winding
- Producteur : Pierre Long
- Voix : Jean Renoir
- Décors : Gilbert Margerie
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Film à sketches
- Thèmes : Théâtre
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie, Allemagne
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Jean Renoir explique dans un préambule facétieux que, maintenant qu'il travaille pour la télévision, il a jugé plus adapté de nous présenter dans son minuscule théâtre des histoires courtes plutôt qu'un long film qui ne conviendrait qu'à l'écran monumental du cinéma.
Les deux premiers épisodes se terminent par la mort. Dans le premier, reprise étrange de la petite marchande d'allumettes, Renoir oppose à la richesse matérielle bourgeoise le plaisir de la parole. Les clochards, tout à leur amour, dédaignent la nourriture donnée à contre cœur par le maitre d'hôtel. Le second est une réflexion amusée sur la technologie moderne, objet un peu inutile mais qui peut être commenté par un chœur de tragédie grecque !
L'intermède de Jeanne Moreau fait la transition entre ces deux épisodes amers et celui d'une défense d'une morale moins mécanique, apologie joyeuse de l'infidélité.
Diffusé en 1970 à la télévision, le film sera exploité en salles à partir de 1975.
Source : cineclubdecaen.com