Synopsis
Retiré de la politique depuis des années, Emile Beaufort partage ses loisirs entre la promenade et la rédaction des mémoires qu'il dicte à Mademoiselle Milleran, sa secrétaire-gouvernante ; il suit cependant toujours les événements. Vingt ans plus tôt en effet, Beaufort a dirigé un long moment la politique française. Président du Conseil, il a dû se résigner à une dévaluation de la monnaie. Préparée dans le plus grand secret, la mesure provoque cependant une manoeuvre d'un groupe financier et l'épargne française y perd trois milliards. Le Président du Conseil n'a pas tardé à comprendre qu'une fuite s'est produite par son propre chef de cabinet, Philippe Chalamont, gendre du banquier Etienne Vollard, allié au groupe spéculateur,et il lui fait signer l'aveu de sa forfaiture. Quelques années plus tard, de nouveau au pouvoir, Beaufort est attaqué sur son projet d'Etats-Unis d'Europe. Son principal adversaire, c'est le député Philippe Chalamont ; le Président réfute l'argumentation spécieuse de celui-ci, mais ne sachant battu par une coalition d'intérêts, il dit leur fait aux parlementaires et quitte la vie publique. Et il se retrouve désespérément seul. Même la fidèle Milleran le trahit, de connivence avec la police, en essayant de récupérer le document signé par Chalamont. Dans le pays en crise ministérielle, on parle de lui pour la Présidence du Conseil. Beaufort attend la visite de son ancien collaborateur, dont il est résolu à barrer le chemin, car il n'a pas pardonné le tort fait au peuple de France : président pressenti, Chalamont vient solliciter son pardon. Entre temps, Beaufort a brûlé les documents mais, après l'entrevue, les journaux annoncent le retrait de celui qu'on regardait déjà comme Premier. Et le vieillard, cardiaque et épuisé, peut bien finir sa vie.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (62)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Terra Film, Cité Films, Fides
- Production étrangère : GESI Cinematografica
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Comacico
Générique détaillé (15)
- Scénaristes : Michel Audiard, Henri Verneuil
- Dialoguiste : Michel Audiard
- Directeur de la photo : Louis Page
- Auteur de la musique : Maurice Jarre
- Assistants à la réalisation : Michel Wyn, Michel Lang, Alain Jaspard
- Monteur : Jacques Desagneaux
- Ingénieur du son : Jean Rieul
- Auteur de l'œuvre originale : Georges Simenon
- Producteurs : Jacques Bar, Raymond Froment
- Cadre : André Dumaitre
- Directeur de production : Paul Joly
- Assistant monteur : Roger Cacheux
- Scripte : Lucile Costa
- Décors : Jacques Colombier
- Régisseuse générale : Paulette Boréal
Visionner ce film
Regarder Le Président en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Politique
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1961
- Sortie en France : 01/03/1961
- Durée : 1 h 48 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 23596
- Visa délivré le : 24/02/1961
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Le Président est un des très rares films de politique-fiction du cinéma français.
L'histoire est imaginaire, mais inspirée par les combinaisons parlementaires et l'instabilité ministérielles de la IIIe et surtout de la IVe République.
À bien des égards, le Président qui est un concentré des Présidents du Conseil des IIIe et IVe Républiques rappelle par son comportement, sa stature et son attitude Georges Clemenceau.
La fin du film est différente de celle du livre de Simenon.
Le réalisateur, Henri Verneuil, a déclaré s'être inspiré des graves conflits politiques de la IVe République pour s'inspirer de la chute des gouvernements qui ont succédé au Conseil Beaufort
La scène de l'entretien entre Sir Merryl Lloyd, Premier ministre britannique et Emile Beaufort ancien président du Conseil est une allusion à l'entretien de Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, la demeure du général, en 1958.
L'hôtel du Châtelet, siège du ministère du Travail, servit de décor au film lorsque les scènes se déroulaient à l'hôtel Matignon, résidence du président du Conseil.
Jean Gabin prononce un long monologue de dénonciation, qui fait référence sans les nommer aux Deux cents familles, lors de la scène du discours à l'Assemblée.
Pierre Bérégovoy, lors de son discours de politique générale, avait déclaré qu'il détenait une liste des noms de députés et d'anciens ministres de droite ayant été mêlés de près ou de loin à des affaires de corruption ; cette déclaration faite en 1992 fait penser à la scène du débat parlementaire où le président Beaufort présente la liste des députés qu'il accuse d'être membres d'importantes sociétés.
Plusieurs lieux sont cités dans le film : le palais de l'Élysée, l'hôtel Matignon, le Palais-Bourbon, la gare d'Évreux-Normandie, etc.
Léon Zitrone et Claude Darget, journalistes vedettes de l'époque, jouent leur propre rôle dans une scène du journal télévisé.
Source : Wikipedia