Synopsis
Dans un quartier moderne où tout est très (trop) bien agencé vivent M. Arpel, son épouse et leur fils Gérard, que cette vie sans saveur ennuie. L'intrusion dans la famille de M. Hulot, le frère de Madame, personnage rêveur et plein de fantaisie, sème le trouble dans cet univers aseptisé, d'autant plus qu'il devient rapidement le meilleur ami de Gérard...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (16)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Specta Films C.E.P.E.C. - Les Films de Mon Oncle, Alter Film
- Exportation / Vente internationale : Carlotta Films
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (17)
- Adaptation : Jean L'Hote
- Scénariste : Jacques Tati
- Directeur de la photo : Jean Bourgoin
- Auteurs de la musique : Franck Barcellini, Norbert Glanzberg, Alain Romans
- Assistants à la réalisation : Henri Marquet, Pierre Etaix
- Monteuse : Suzanne Baron
- Ingénieur du son : Jacques Carrère
- Costumes : Jacques Cottin
- Producteurs : Fred Orain, Jacques Tati
- Producteur associé : Alain Térouanne
- Coproducteur : Louis Dolivet
- Assistant opérateur : Claude Lecomte
- Cadre : Paul Rodier
- Directeur de production : Bernard Maurice
- Scripte : Sylvette Baudrot
- Chef décorateur : Henri Schmitt
- Photographe de plateau : André Dino
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Thèmes : Enfance
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1958
- Sortie en France : 10/05/1958
- Durée : 1 h 52 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 18069
- Visa délivré le : 05/05/1958
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
- Interdiction : Aucune
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Actualités (3)
Sélections (7)
Palmarès (3)
A propos
Le film oppose le Paris traditionnel, tel qu'il existait encore au début des années 1950 à un monde en train d'émerger — où le paraître prend une place qu'on peut juger excessive : M. Arpel réprimande sa femme de faire fonctionner la fontaine de leur jardin au moment où il rentre chez lui (« ce n'est pas la peine, voyons, c'est moi ! »), et où l'on aseptise jusqu'aux tartines de pain. Plus tard, Arpel s'indigne de ce que Hulot ait finalement réussi à s'assoupir dans un canapé particulièrement inconfortable… en le plaçant sur sa tranche.
Boris Vian à propos de Mon oncle
« Le dernier film de Jacques Tati, Mon oncle, l'emporte encore en perfection sur ces deux classiques de l'écran que sont devenus Jour de fête et Les Vacances de M. Hulot. En vous présentant la musique originale, naïve et gaie de ce ravissant chef-d'œuvre, nous savons ce que nous faisons : nous vous offrons l'illustration sonore d'un film qui durera autant que les bandes immortelles de Chaplin... Et Tati est bien plus qu'un Chaplin français ; c'est un créateur original, un poète de la pellicule, un artiste aussi simple qu'il est bourré de talent. Tati c'est Tati : Il ne ressemble à personne et il faudrait se donner bien du mal pour lui ressembler. »
Récompenses
1958 : Prix spécial du Jury, Festival de Cannes
1958 : Grand Prix de la Commission Supérieure Technique du Cinéma, Cannes
1958 : Prix Méliès de l'Association française de la critique de cinéma
1958 : Sélection dans les dix meilleurs films de l'année, New York Film Critics
1958 : Médaille d'or de la Federazione Italiana del Circolo del Cinema, Italie
1958 : Diplôme d'Honneur de la Resena Mundial, Mexico
1958 : Prix San Jorge pour la meilleure photographie de films étrangers, Barcelone
1958 : Diplôme Spécial du Jury au 10e Festival des Travailleurs, Tchécoslovaquie
1958 : Plaques d'Or du meilleur film et du Meilleur Acteur, Plaques d'Argent du meilleur scénario et de la Meilleure Musique au Festival du Cinéma Français, Rio de Janeiro
1958 : Kunniakirja Award, Finlande
1958 : Golden Laurel Award au Festival du Film d'Edimbourg, Écosse
1959 : Oscar du meilleur film en langue étrangère, Hollywood
1959 : Prix Spécial du Jury au Festival de Mar del Plata, Argentine
1959 : Meilleur Film, Meilleure Musique et Meilleure Photo, Critiques Brésiliens, Brésil
Source : Wikipedia
Point de vue
Jour de fête décrivait un pittoresque et harmonieux village, sorte de paradis perdu, et Les vacances de M. Hulot, un temps de vacance, superficiellement égratigné par des bourgeois étriqués. Mon oncle est le film de la transition entre l'univers du rêve et de la flânerie et celui, géométrique et fonctionnel, du monde moderne dont Playtime chantera la poésie paradoxale.
Emblématique de la coexistence de ces deux mondes, le plan, qui revient à plusieurs reprises, marquant la frontière entre le vieux Saint Maur et la ville nouvelle qui se construit à sa périphérie. Au premier plan, le fragile mur en ruine que Hulot pend soin de ne pas détruire l'oblige à des contournements et l'antique lampadaire. Au second plan, les arêtes droites des nouveaux immeubles et le lampadaire moderne.
Dans l'ancienne ville de saint Maur, chacun prend le temps de vivre et l'harmonie règne. La cliente négocie par gestes le prix des salades avec le marchand attablé au café "Chez Margot". Lorsque Hulot se fait réprimander pour les tomates tombées du cageot par la faute de la fille de la concierge, il ne réprimande ensuite pas celle-ci comme on pourrait d'abord le croire mais lui offre les tomates. Il coince la fenêtre pour éclairer l'oiseau qui, dès lors, se met à chanter. Il accepte la discussion avec le cantonnier, indécrotablement bavard.
Dans la ville moderne, l'inéluctable flèche du progrès a fait son œuvre comme l'indique le petit avion de la voiture qui lui sert d'emblème où le marquage des routes qui se termine presque toujours par une flèche. Tout est fonctionnel avec pourtant quelques défauts parfois (la porte du garage, la fuite du jet d'eau). Dans cette société qui a fait de la transparence, de l'évidence et de la communication les valeurs essentielles, Hulot vient apporter ses grains de sable. Il finira par en être lui-même victime ne comprenant pas ce que croit avoir vu la secrétaire ou Charles Arpel quand il est le seul à ne pas faire semblant de travailler lorsqu'apparait le chien du patron.
Les bruits redoublent cette séparation. D'un côté, le chant de l'oiseau, les aboiements des chiens, le trottinement du cheval ; de l'autre, le claquement des portes, les ordres aboyés et le trottinement de la secrétaire sur les dalles.
Oscar du meilleur film étranger en 1958.
Jean-Luc Lacuve le 31/05/2011.
Source : cineclubdecaen.com