Synopsis
Bob s'est retiré des affaires pour se consacrer à son unique passion, le jeu. Le fils d'un de ses amis, Paulo, a pour Bob une admiration sans borne. Un soir, Bob fait la connaissance d'une jeune fille, Anne, qui, faute d'argent, est sur le point de se livrer à la prostitution. Bob lui propose de la recueillir dans son logement. Paulo, son jeune ami, ne tarde pas à s'intéresser à cette jeune protégée qui devient très vite sa maîtresse...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (19)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Organisation Générale Cinématographique (OGC), Play Art
- Coproduction : Cyme Productions
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Mondial Films
Générique détaillé (12)
- Scénaristes : Jean-Pierre Melville, Auguste Le Breton
- Dialoguiste : Auguste Le Breton
- Directeur de la photo : Henri Decaë
- Auteur de la musique : Éddie Barclay
- Assistants à la réalisation : François Gir, Yves-André Hubert
- Ingénieur du son : Jacques Carrère
- Costumes : Ted Lapidus
- Producteurs : Jean-Pierre Melville, Serge Silberman
- Cadre : Maurice Blettery
- Scripte : Jacqueline Parey
- Chef décorateur : Claude Bouxin
- Photographe de plateau : Maurice Blettery
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Policier, Film noir
- Thèmes : Jeux
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1955
- Sortie en France : 24/08/1956
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 17241
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Actualités (3)
Sélections (4)
Festival international du film de Karlovy Vary
République tchèque, 2012
Tribute to Jean-Pierre Melville
A propos
Accueil critique du film
« Il ne tourne pas souvent, et c’est avec une certaine curiosité que l’on attendait Bob le Flambeur » annonce J.-G. Pierret dans Radio Cinéma Télévision. La critique s’intéresse à la récente adhésion de Jean-Pierre Melville au film noir. Même si l’ouvrage parait « efficace », note Henry Lemaire dans le quotidien belge Le Soir, « la recette n’a rien d’original et le plus gros défaut des films noirs produits à Billancourt et qui nous sont offerts en pâture, est de venir après Du rififi chez les hommes qui était bien le modèle du genre ». Loin de partager l’opinion de son confrère, Rodolphe-Maurice Arlaud estime, dans Combat, que Bob le flambeur, porté par « l’excellence de [son] intrigue », renouvelle « avec humour un genre bien fripé, celui du milieu, de ses pompes et de ses œuvres ». « Film où la psychologie et l’étude des mœurs s’entrelacent dans l’atmosphère parfaitement restituée des milieux interlopes de Paris » rappellent Les Trois Masques qui, dans Franc-tireur, prédisent à Bob le flambeur une « renommée [qui] demain atteindra celle de Max le Menteur et de Toni le Stéphanois ».
La mise en scène ne suscite guère l’enthousiasme. Si Rodolphe-Maurice Arlaud souligne la « recherche particulière pour la belle photographie », d’un réalisateur qui traque « la note dans un décor animé, le petit rien qui donne du relief à une scène » ; « le travail (…) honorable, quelquefois même habile » de Jean-Pierre Melville « ne suffit pas » à J.-G. Pierret, qui « attend mieux la prochaine fois ». La presse exige aussi un meilleur scénario. « Avec un générique réduit à sa plus simple expression et une mise en scène elliptique » note Henri Lemaire, « le début, pourtant, est parfait (…). Mais le rythme s’essouffle rapidement sous l’effet des invraisemblables dialogues de Le Breton. Le talent de Jean-Pierre Melville méritait certes mieux que d’être mis au service d’un scénario aussi faible ».
Mais « la véritable raison de la fragilité de son édifice, c’est son interprétation » déplore, acerbe, Rodolphe-Maurice Arlaud. De concert, la presse se plaint des principaux comédiens. Roger Duchesne, qui campe le personnage de Bob, « a vieilli, gagné de la prestance, c’est tout » peut-on lire dans Combat. « Incolore » pour Radio Cinéma Télévision, il livre, selon Le Soir, « une interprétation assez banale » qui « manque visiblement d’envergure ». Isabelle Corey : « Moins nue et moins dodue dans le film que sur les affiches, elle est à classer, signale Combat, dans les gobes-étoiles plutôt que dans les actrices » ; elle « a autant de charme que Brigitte Bardot mais moins d’aplomb » précise Le Soir. Enfin, Daniel Cauchy, rapporte Combat, « a besoin de se rembourrer les épaules au moral comme au physique ». Franc-tireur est bien seul à souligner la qualité de la distribution et à se réjouir de « la rentrée » d’un Roger Duchesne entouré de « comparses de choix », notamment Isabelle Corey qui, « sous un ravissant minois et de vénusiens avantages, [est] ingénieusement mis en valeur par le metteur en scène ».