Synopsis
Un bruit strident retentit. En un instant, toute la population du globe est décimée. Un jeune couple ayant échappé au cataclysme vit dans une maison isolée du sud de la France. Philippe passe une grande partie de son temps à écouter la radio afin de capter une émission qui lui donnerait la preuve que d'autres êtres ont survécu à la catastrophe. Mais, un jour, des individus qui rôdent dans la région tuent sauvagement sa femme. Comme il a découvert une station émettrice à Upsala, Philippe se résoud à quitter la région. C'est alors qu'une douzaine d'enfants mystérieux, presque tous blonds, accompagnés d'un simple d'esprit, viennent s'installer dans sa grange. Philippe décide alors de rester, mais les enfants refusent tout contact avec lui. Néanmoins Philippe cherche à lier connaissance avec eux en leur apprenant à lire, à écrire, à conduire, à se servir d'armes... Malgré le mutisme des gosses à son égard, il pense s'être fait admettre dans leur clan. Mais, un jour, excédé, il brutalise un garçon. Plus tard, alors qu'il est coincé sous une roue de son camion, les enfants passent devant lui sans le secourir. Philippe réussit néanmoins à se dégager. Furieux, il décide de les chasser de sa maison, mais c'est lui qui doit fuir. Il parvient sur une plage et se fait encercler par un groupe d'adolescents armés et menaçants...
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (5)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Unité Trois
- Coproduction : FR3 (France Régions 3)
- Distribution France : Unité Trois
Générique détaillé (11)
- Producteurs délégués : Paul Vecchiali, Guy Cavagnac, Liliane De Kermadec
- Adaptation : Jean Pourtalé
- Scénaristes : Jean Pourtalé, Raymond Lepoutre, Franck Vialle
- Directeur de la photo : Jean-Jacques Rochut
- Auteur de la musique : Éric Demarsan
- Assistant à la réalisation : Michel Debats
- Monteur : Philippe Gosselet
- Ingénieur du son : Roger Letellier
- Costumes : Michel Farge
- Producteur exécutif : Alain Dahan
- Décors : Michel Farge
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Fantastique
- Thèmes : Enfance, Anticipation
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1975
- Sortie en France : 18/08/1976
- Durée : 1 h 30 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 45114
- Visa délivré le : 19/07/1976
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
«On ne sait jamais ce qu’il y a dans la tête d’un enfant en dehors de ce que nous y avons mis», dixit Jean Pourtalé, réalisateur de Demain les mômes, une fable d’anticipation pessimiste qui montre des survivants perdus dans un monde en ruine. Le pauvre Niels Arestrup va comprendre très rapidement que l'homme est un loup pour l'homme. Grand prix au 3e Festival du film fantastique et de science fiction, un objet rarissime aujourd’hui qui s'aventurait non sans audace sur le terrain glissant de la science-fiction made in France.
"Comme l’indique le titre, Demain les mômes questionne la place de l’individu, et par extension de la collectivité, dans une société à l’abandon. Notamment celle de l'enfant, censé devenir l'adulte de demain."
Il fallait oser un film pareil (un récit post-apocalyptique dans une France dévastée) et encore plus d'audace pour mettre en crise les préjugés de l'innocence, la vénération confite de l'état d'enfance, ce genre de choses qu'on voit trop souvent au cinéma. A croire que dans les années 70 les cinéastes de chez nous avaient plus de liberté et moins peur de se faire taper sur les doigts. Repensez à des propositions bizarroïdes comme France société anonyme d’Alain Corneau, objet intéressant mais vicieux fomenté par le réalisateur de Série noire, ou encore Le dossier 51, de Michel Deville, réflexion paranoïaque glaçante à souhait. Les cinéastes français d’aujourd’hui qui osent perdurer cette tradition n’existent (quasiment) plus. A moins qu’il ne faille aller les chercher du côté de la Belgique (suivez mon regard). Revenons à nos moutons: ce très rare et très méconnu Demain les mômes, signé Jean Pourtalé, dont nous n'avons plus eu de nouvelles par la suite, s’impose tout d'abord comme l’une des vraies tentatives du cinéma de science-fiction dans l'Hexagone. Une tentative qui tient la route et n’a pas peur de froisser les esprits bien pensants. Les mêmes qui ont tiré à boulets rouges sur nos chefs-d’œuvre reconsidérés sur le tard comme Mais ne nous délivrez pas du mal, de Joel Séria.
Source : lci.tf1.fr