Synopsis
A peine sorti de l'hôpital psychiatrique où il est allé volontairement se faire soigner, Gilbert Nodier commet plusieurs agressions pour avoir un peu d'argent. Il emploie tout son butin dans l'achat d'une télévision pour sa nouvelle marraine, Mme Roque, et arrive chez elle triomphalement... La police l'arrête chez une fille, Monique Descamps. Malgré ce qui se crée entre lui et Serge Donati, exaspéré par la promiscuité de sa cellule, il s'ouvre les veines, ce qui lui vaut 15 jours de cachot. Libérés, Nodier et son compagnon de cellule s'attaquent aux sacs des prostituées. Ceci leur vaut quelques ennuis du côté de Frank Cerruti, le patron du Val Rose, dont les recettes diminuent et qui a peur pour la vie de ses belles. Aidés par Ginette et Maurice Perret, au Colibri, les deux amis continuent leurs exploits. Nodier tombe amoureux d'une prostituée, Liliane, qui le sauve et qu'il épouse. Et la sarabande continue, à trois cette fois: supermarchés, perception, soirées mondaines... Ils sont repérés. Nodier et Serge sont au tribunal. Liliane, mise en liberté provisoire, s'introduit dans la salle du palais de justice où se passe l'interrogatoire... avec des armes. Magistrats et gardiens sont désormais à leur merci. Grâce à un immense chantage en plein coeur du Palais, ils obtiennent qu'on les laisse partir et qu'on leur fournisse une voiture. C'est la fuite désespérée qui commence pour ces trois êtres traqués qui finissent pris pour une vétille par un car de police secours...
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (27)
Production et distribution (4)
Générique détaillé (15)
- Scénariste : Alphonse Boudard
- Directeur de la photo : Raoul Coutard
- Auteur de la musique : Michel Legrand
- Assistant à la réalisation : Michel Leroy
- Monteurs : Monique Isnardon, Robert Isnardon
- Ingénieurs du son : Yvon Dacquay, Jean Labussière
- Costumes : Georges Bril
- Producteurs : Daniel Cauchy, Alain Poiré
- Assistant opérateur : Jean Garcenot
- Cadre : Georges Liron
- Directrice de production : Chantal Larouette-Debelmas
- Scripte : Hélène Sebillotte
- Décors : Louis Le Barbenchon
- Photographe de plateau : Yves Manciet
- Régisseur général : Jacques Pradel
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1972
- Sortie en France : 01/02/1973
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 40059
- Visa délivré le : 26/01/1973
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
Inspiré d'un récent fait divers, Le Gang des otages est l'exemple même d'un cinéma français qui cherche, et sa voie et son issue, à travers la réalité après s'être longuement penché sur la fiction pure. Même si cette réalité est "travaillée", le principe demeure.
Ici, après une "précision nécessaire" des auteurs delon laquelle ils ne cherchent ni à excuser, ni à accuser, ceci pour ne froisser la sensibilité de personne et favoriser un accueil positif au film, se déroule devant nous la longue marche de Gilbert Nodier (Daniel Cauchy) et de ses compagnons, Liliane Guérec (Bulle Ogier) et Serge Donati (Gilles Segal).
Malheureusement, tout sonne faux, depuis les situations jusqu'aux personnages. La faute en incombe au réalisateur et au scénariste, car il faut reconnaître aux acteurs un certain mérite dans leur composition.
Mais, en effet, comment accorder du crédit à cette tentative de suicide tellement mal représentée, à ces vols que commet Nodier en voiture et qui sont presque risibles, à l'invraisemblance du pain que reçoit Nodier en prison et qui contient cigarettes et allumettes !!! Non seulement cela sent, mais cela "pue" le fabriqué.
Il faudrait encore ajouter une séquence "à l'eau de rose" où il se révèle (on dirait un conte) que le méchant est aussi un tendre, témoin ce poste de télévision qu'il achète à sa vieille marraine... ou encore la provocation gratuite, volontairement anticonformiste de ce prisonnier qui, selon ses propres termes, "chie" au moment du repas...
En somme, du spectacle à la carte, mais un film d'artisan sans âme...
© Dominique Maillet, "La Saison Cinématographique 1973".