Des étudiants et étudiantes manifestent sur la voie publique contre les conditions de logement qui leur sont faites. A la suite de cela, Nicole, une des plus âgées, qui prépare un doctorat, occupe en squatter avec une vingtaine de filles un hôtel particulier abandonné. L'une des squatters, secrétaire chez le notaire chargé de la vente de l'immeuble, favorise l'installation, d'abord sommaire, puis plus confortable. Nicole fait régner la discipline indispensable : pas de garçons notamment dans la maison. Gina n'a pas avoué qu'elle était mariée afin de pouvoir se loger en attendant que son mari, Daniel, étudiant aux Beaux-Arts, trouve un toit. Les visites clandestines du jeune homme jettent un certain trouble parmi ces têtes un peu folles. Cependant le notaire vend l'immeuble à la Société « Purlux » et avec l'homme d'affaires de la Société, étonné de trouver le bâtiment habité, prétend expulser les étudiantes. Celles-ci ont par ailleurs des ennuis sentimentaux. Sylvie a rompu avec Michel après s'être abandonnée à lui. Gina trouve son mari dans les bras d'Ingrid et se brouille avec lui. Une histoire de gymnastique matinale et de bains de soleil leur crée des difficultés avec les voisins. Nicole, elle-même, qui a rencontré un journaliste sympathique, dîne avec lui mais apprend qu'il est marié. La machine à bains de vapeur amaigrissants construite par une autre explose au nez du notaire. Ce dernier a requis l'expulsion et mobilisé la police. Nicole et ses amies se barricadent et résistent. Un involontaire commencement d'incendie expulse les infortunées qui sont embarquées par les agents. Mais la presse s'est emparée de l'affaire et monte un scandale. Le directeur général de » Purlux », très mécontent de la contre publicité qui est ainsi faite, décide d'offrir l'hôtel particulier aux étudiantes pour en faire un foyer, à l'inauguration duquel tout le monde, réconcilié, assistera.
Source : © Fiches du Cinéma