Synopsis
Stanislas Marchand, autrefois écrivain à succès, a trouvé asile politique en Espagne où, remarié avec Manuela, il vit très modestement à Séville avec sa fille Éva. Cette dernière est fiancée depuis longtemps à Albert, un jeune conducteur d'autocar. Éva, attirée par la danse, aimerait en faire son métier. Lors de la feria de Abril où elle se produit, elle est courtisée par Matteo Diaz, riche manadier et grand séducteur, mais s'en amuse. Dès lors, Matteo est obsédé par le désir de la posséder jusqu'à subir les ultimes humiliations. C'est à un Matteo déchu, enfin défait de sa superbe, qu'Éva se donnera…
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (16)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Gray-Film, Progefi, Pathé Production
- Production étrangère : Dear Film
- Exportation / Vente internationale : Pathé Films
- Distribution France : Pathé Films
Générique détaillé (13)
- Productrice déléguée : Christine Gouze-Renal
- Adaptation : Julien Duvivier, Jean Aurenche, Albert Valentin, Marcel Achard
- Scénariste : Albert Valentin
- Directeur de la photo : Roger Hubert
- Auteur de la musique : Jean Wiener
- Assistants à la réalisation : Fabien Collin, Alain Gouze
- Monteuse : Jacqueline Sadoul
- Ingénieur du son : William-Robert Sivel
- Costumes : Jacqueline Moreau
- Auteur de l'œuvre originale : Pierre Louÿs
- Producteurs : Christine Gouze-Renal, Pierre Cabaud, René Bezard, Louis Dolivet
- Cadre : Adolphe Charlet
- Chef décorateur : Georges Wakhevitch
Visionner ce film
Regarder La Femme et le pantin en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Thèmes : Amour
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1958
- Sortie en France : 13/02/0159
- Durée : 1 h 42 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 20026
- Visa délivré le : 16/12/1958
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : Scope
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
A propos
Il s'agit de la cinquième adaptation cinématographique après les versions de Reginald Barker (1920), de Jacques de Baroncelli (1928), de Josef von Sternberg (1935), de Wali Eddine Sameh (1946), et avant celle de Luis Buñuel (Cet obscur objet du désir en 1977), sans compter les adaptations télévisées.
Propos de Brigitte Bardot autour du tournage :
« Le père Duvivier, surnommé « Dudu » par l’équipe, n’était pas à proprement parler un rigolo. Coiffé éternellement d’un chapeau il passait son temps à mâchouiller sa langue, ou à remettre son dentier en place. Cela ne retirait rien à son talent, mais je subodorais immédiatement que nos rapports seraient difficiles, sinon impossibles. Il scrutait tout, avec ses petits yeux de souris malicieuse, et peut-être que lui-même pensait de moi la même chose de son côté.
Nous devions commencer le tournage pendant la fameuse feria de Séville. […] Une foule bigarrée, bruyante et excitée, se désaltère à la sangria tous les trois mètres. Comme le soleil est déjà très chaud et que le sang espagnol n’a rien à lui envier, je vous laisse imaginer l’état dans lequel se trouvent les gens au bout de 24 heures… […] Maguy qui me doublait a été lâchée là-dedans pour que le cameraman puisse repérer le parcours que je ferais au moment du tournage. Les gens ont cru que c’était moi et Maguy a failli mourir étouffée, piétinée, violée. On l’a sortie de ce flot monstrueux, hagarde, les vêtements déchirés, le visage tuméfié ! Je l’avais échappé belle ! Il était impossible de tourner avec moi un plan pareil ! Eh bien Dudu pensait le contraire, pour lui c’était la vérité et il fallait que j’y aille ! Je refusai net ! […] Après une perte de temps considérable, il fut convenu que j’irais au milieu de cette foule délirante, encadrée par une sérieuse escorte d’hommes de l’équipe. […] C’est ainsi que je fus jetée en pâture au milieu de cette foule hurlante. […] J’ai été littéralement soulevée de terre. Ma robe était remontée sous mes bras, quant à ma culotte, des milliers de mains venues de je ne sais où essayaient de me l’enlever, se glissant partout sur mon corps. […] Comment m’a-t-on sortie de là, je ne m’en souviens pas car j’avais à moitié perdu connaissance ! […] Seul Dudu était ravi, il se frottait tranquillement les mains, tout content de lui : « Tu vois, tu n’es pas morte. » […] Le film reprit aux studios de Boulogne dans des décors de Georges Wakhevitch, extraordinairement reconstitués. […] Pendant les répétitions d’une scène où je devais envoyer promener Antonio Vilar, Dudu décida que je lui tirerais la langue ! Moi, tirer la langue et en gros plan par-dessus le marché… Je refusai net !
— Et pourquoi ?
— Parce que c’est mal élevé, que mes parents m’ont toujours interdit de tirer la langue, et qu’une langue en gros plan n’a rien d’esthétique.
Et Dudu se mit à mâchouiller la sienne en attendant que je tire la mienne. […] Fred Surin, le directeur de production pour qui chaque minute valait des milliers de francs, était hors de lui. « Comment, toute cette histoire pour une langue ? » […] Et tout le monde se mit à me tirer la langue pour me montrer que ce n’était pas si terrible que ça ! Et plus je voyais ces langues pendantes, plus je décidais de ne surtout pas leur ressembler et fermais la bouche hermétiquement. J’eus le dessus ! Le tirage de langue fut remplacé par une grimace que j’essayais de faire la moins horrible possible ! À la suite de cet incident les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie ! »
Source : Wikipedia